La résolution de la question linguistique passe par une officialisation en bonne et due forme des langues berbères. Si on peut mettre 1,5 milliard de dollars dans une Grande mosquée d’Alger, on peut bien en mettre au moins autant pour amorcer le règlement d’un problème aussi central, qui, en s’aggravant, menace le pays d’éclatement. Malheureusement, le régime veut que cette question s’éternise : tant qu’elle n’est pas résolue, il pourra toujours crier à l’unité nationale menacée afin de faire taire les critiques de ses politiques. Pourtant si l’unité nationale est menacée – et elle l’est de plus en plus – il y est vraiment pour beaucoup.
Algérie - "On peut se sentir berbère ou non, arabe ou non, musulman ou non et être, néanmoins, algérien"
Par Yassine Temlali - journaliste, traducteur et chercheur en histoire et en linguistique
14 mai 2016 - par
Le HuffPost