La toute première fois que j’ai posée les pieds à Paris, ce ne sont pas ses monuments emblématiques qui m’ont le plus marqué, mais plutôt l’atmosphère sereine et unique de ses cafés nichés au cœur des vieux quartiers. Un après-midi, dans l’un de ces cafés, une tasse de café bouillant entre mes mains, une vieille femme au béret brun et aux cheveux courts est passée devant moi. Elle m’a adressé un sourire, un sourire qui m’a transporté dans les pages du livre Les Misérables de Victor Hugo. Ce fut un instant fugace, mais chargé d’un sentiment profond : Paris, au-delà de son histoire, possède une âme qui invite à l’exploration.
Carnet d’exil : Jawaher Yousofi, journaliste afghane
24 décembre 2024 - par
L’œil de l’exilé (France - écrit par les journalistes en exil - Maison des journalistes)