La littérature marocaine est à l’honneur au Salon du livre de Paris, du 24 au 27 mars, portée par une nouvelle génération d’écrivains, qui s’empare de tous les sujets, politiques ou intimes. Certains sont familiers au public français, comme Tahar Ben Jelloun (1) et Leïla Slimani, tous deux lauréats du Prix Goncourt. Peut-être les lecteurs connaissent-ils aussi les romans de Rachid O. et d’Abdellah Taïa, qui furent les premiers à braver le tabou tenace de l’homosexualité au Maroc, ou encore ceux de Mohamed Nedali et Fouad Laroui, inlassables pourfendeurs des archaïsmes de leur pays. Mais force est de constater que la plupart de ces auteurs, bien qu’écrivant souvent en français – et vivant même en France pour certain d’entre eux –, sont méconnus de ce côté de la Méditerranée.
FRANCE / MAROC - Une littérature affranchie
Partenariat AGORA / GRAND TOUR 2017
25 mars 2017 - par
La Croix