Les débuts
Leur histoire artistique commence le 14 octobre 1958, jour de la proclamation de la République malgache. À cette occasion, le gouvernement du premier président de la République, Philibert Tsiranana, organisa un concours de radio-crochet (concours de chanson amateur) dans la capitale. Les six aînés y participèrent sous le nom de « Rabaraona frères et sœurs » (Rabaraona enina mianadahy). Ils obtinrent le premier prix en interprétant deux grands succès de 1955 du groupe américain les Platters Only you et The great pretender.
Le 26 juin 1960 correspond à la date de la déclaration d’indépendance de l’île. La compagnie Air France organisa à cette occasion à Antanarivo un spectacle intitulé « Autour du monde ». La fratrie, sous le nom de « Les Béryls » (1), y représenta le Mexique. Elle interpréta Las Mananitas, chanson traditionnelle de la culture mexicaine. Ce fut un autre grand succès (2).
En 1962, ils participèrent à la tournée intitulée « Disco Club » avec des vedettes du moment comme Henri Ratsimbazafy ou Les CCC Guitares. Elle confirma leur succès dans les diverses villes du pays ainsi qu’à la Réunion. Le 26 août 1962, les Béryls signent leur premier contrat avec la principale maison de disques malgache : Discomad. Le 18 septembre, un super 45 tours (quatre titres) comprenant Marin, Les trois cloches, Tom Dooley et Petite fleur, le succès de Sydney Bechet (1952), est mis en vente dans la capitale et à Tamatave. Selon Rocky A. Harry (3), il fait partie des disques les plus vendus du moment.
Grâce sans aucun doute à ce succès national, le groupe est sollicité par le gouvernement français pour représenter Madagascar lors du concert d’inauguration de la seconde chaîne de télévision française à Paris, la future Antenne 2, le 8 septembre 1963. Leur prestation fut très appréciée du public. Jocelyn Rafidinarivo, alias Jean-Louis Rafidy, animateur de la Radio nationale malgache (RNM), qui les accompagne à Paris, les présenta à Roger Marouani, directeur artistique du label Festival. Disposé à les produire, il leur fit signer un contrat le 26 septembre 19634. Il les rebaptise « Les Surfs » (5) en référence à une nouvelle musique de danse, le surf, originaire des États-Unis (Californie) et associée au sport nautique du surf (6).
Certainement conscient que la durée de vie d’un groupe de jeunes chanteurs comme eux est limitée, Roger Marouani leur propose essentiellement des adaptations de succès américains ou anglais du moment. Dès lors, les Surfs vont multiplier les enregistrements de disques, tournées, spectacles sans compter les actions de promotion intense : participation à de nombreuses émissions de télévision et de radio, entretiens avec la presse…
Carrière française
C’est logiquement en France qu’ils entament leur carrière en 1963. Leur premier enregistrement comprendra quatre titres adaptés de succès américains de cette année : Reviens vite et oublie, Ce garçon, Dum dum dee dum, Pas si simple que ça, adaptés respectivement de Be my baby du groupe les Ronettes, My best friend du groupe les Orlons, du même titre du chanteur Johnny Cymbal, de Easier said than done du groupe The Essex.
Avant que le premier disque ne soit mis en vente (7), Roger Marouani en présente quatre nouveaux au groupe : T’en vas pas comme ça, Si j’avais un marteau, Écoute cet air-là, Uh Uh, adaptés respectivement de Don’t make me over de la chanteuse américaine Dionne Warwick (1963), If I had a hammer popularisé par le chanteur américain Trini Lopez (1963), Crossfire des Orlons (1963), du même titre du chanteur canado-américain Paul Anka (1961). Ce disque est mis sur le marché en novembre 1963 juste avant le départ du groupe pour une longue tournée dans toute la France, dite « La tournée du siècle », avec Sheila comme tête d’affiche. Selon Rocky A. Harry (8), cette série de spectacles est un succès.
Le 12 décembre, ils sont à l’affiche de l’Olympia de Paris le soir de la première représentation du spectacle « Les Idoles des jeunes » programmé jusqu’au 27 décembre. Ils se trouvent parmi les vedettes du moment, américaines : Dionne Warwick, Little Stevie Wonder…, anglaises : le groupe The Eagles, espagnoles : le chanteur Bruno et ses rockéros, italiennes : le groupe les Frédiani… françaises : Frank Alamo, Françoise Hardy, Michel Delpech… Leur tour de chant est composé de six titres : Reviens vite et oublie, Si j’avais un marteau, À présent tu peux t’en aller (adapté de I only want to be with you de la chanteuse anglaise Dusty Spingfield), Gotta lotta love (9) et à capella le classique When the saints go marchin’in. L’animatrice tient des propos encourageants lors de l’annonce de leur passage : « Mesdames et messieurs. Ils viennent de Madagascar. Ce sont six frères et sœurs d’une même famille, et ils commencent à percer dans ce monde de spectacle. Après une fructueuse tournée avec Sheila, les voici : Les Surfs ! » (10)
Leur numéro est particulièrement bien reçu comme le confirme Rocky A. Harry Rabaraona (11). À la suite de ce succès, ils sont consacrés « découvertes de l’année » (12). Un premier 33 tours est mis sur le marché Les Surfs à l’Olympia. Il compile les huit titres déjà édités additionnés de quatre nouveaux : When the saints go marchin’in, Oublie cet étranger (adapté de la chanson du film éponyme Never love a stranger interprétée par la chanteuse américaine Dorothy Collins [1958]), Cent mille filles et Gotta lotta love (reprise du même titre du chanteur américain Steve Alaimo [1963]).
Encouragés sans aucun doute par ces marques d’attention et ce succès, les Surfs continuent les années suivantes d’enregistrer de nombreux morceaux. En 1964, on peut citer Shoop shoop va l’embrasser et Adieu chagrin, adaptés respectivement de Shoop shoop song de la chanteuse américaine Betty Everett (1964) et de There’s a place du groupe anglais les Beatles (1963) ; en 1965, Le printemps sur la colline et Scandale dans la famille : le premier adapté par Charles Aznavour de l’italien de Le colline sono in flore interprété par le groupe en 1965 au Festival international de la chanson italienne de San Remo ; le second de Shame and scandal in the family popularisé par le chanteur anglais Shawn Elliot (1965). En 1967, Aime-moi comme je t’aime adapté de All the colors of the rainbow (turn to blue) du chanteur américain Mike Clifford (1964). Ils entament pendant ces années de nombreuses tournées. Une nouvelle « tournée du siècle », cette fois-ci en vedettes américaines, avec toujours Sheila comme tête d’affiche a lieu en 1964. Ils se produisent aussi de nouveau à l’Olympia en 1965, 1966 et 1967. Ils apparaîtront dans deux films. En 1964, « Cherchez l’idole » de Michel Boisrond avec Frank Fernandel, Mylène Demongeot et Dany Saval. Une grande partie des vedettes en vogue Johnny Hallyday, Sylvie Vartan, Frank Alamo, Jean-Jacques Debout y jouent leur propre rôle. Elles interprètent chacune une chanson originale écrite par Charles Aznavour et composée par Georges Garvarentz. Pour les Surfs, ce sera Ça n’a pas d’importance. En 1965 « Dernier Tiercé » de Richard Pottier avec Dario Moreno, Magali Noël, Jean Richard... Les Surfs y interprètent Toi, tu m’as tout donné, une chanson originale écrite par Jean Claudric et composée par Pierre Cour.
Leur discographie française s’achève en 1967. De 1963 à cette année, elle compte un nombre non négligeable de disques : quatorze super 45 tours et cinq 33 tours13. Toutefois en termes de ventes, on peut constater que peu de titres seront classés parmi les dix premiers à succès en France (14) : Reviens vite et oublie, Le printemps sur la colline, Scandale dans la famille occuperont la 9e place (15).
Une explication peut être donnée à ce constat. À l’époque, les morceaux sont souvent chantés simultanément par plusieurs interprètes. Cette pratique a tendance à bénéficier à celui qui possède la plus grande notoriété. Ainsi Si j’avais un marteau sera chanté par Claude François. Sa version sera classée 1ère en 1963 (ainsi qu’en Belgique francophone) (16). Il en sera de même pour Scandale dans la famille. Ce titre est interprété par Sacha Distel (et Dalida). Si la version des Surfs sera classée comme on l’a vu à la 9e place (17), celle de Sacha Distel y occupera la 2e (la première en Belgique francophone) (18).
À partir de la France, la carrière des Surfs va rapidement s’étendre à d’autres pays : l’Espagne, l’Italie et plus tard le Canada (Québec). Les mêmes techniques de promotion seront utilisés : participation à de nombreuses émissions de télévision et de radio, festivals… Le but est d’atteindre le public. Pour l’Espagne et l’Italie, les chansons seront réenregistrées en espagnol et en italien.
Carrière espagnole
Dès janvier 1964, quatre chansons sont réenregistrées en espagnol : Reviens vite et oublie (Tu seras mi baby, be my baby), T’en vas pas comme ça (No, no te vayas), Gotta lotta love (Ciribiribin) et Écoute cet air-là (El crossfire). À leur suite, ils participeront à plusieurs émissions de télévision (19). Le titre Tu seras mi baby, be my baby sera un succès majeur puisqu’il occupera la première place en octobre (20) (la deuxième au Mexique) (21). En avril, les Surfs réenregistrent À présent tu peux t’en aller (Ahora te puedes marchar). Ce titre sera un succès dans ce pays : classé 7e en 1965 (22). En l’absence de données pour l’Espagne, on peut penser qu’il en a été de même dans ce pays. Rocky A. Harry Rabaraona semble le confirmer : « Dans le pays de Cervantès, la chanson monte très vite au hit-parade espagnol » (23). Les émissions de télévision, entretiens avec la presse, succès discographiques et tournées montrent que le groupe y est apprécié.
1968 marque la fin de leur discographie espagnole. Elle est la deuxième en volume après la discographie française. Le 5 décembre, le quotidien espagnol Heraldo de Aragon a publié un entretien du groupe et a loué son originalité (24).
Carrière italienne
Les Surfs entament leur carrière en Italie quasiment en même temps qu’en Espagne. Leurs chansons françaises seront traduites en italien comme elles l’ont été en espagnol. Le 25 mars 1964, ils sont les invités de l’émission télévisée de variété de la Rai « Studio Uno » à Milan. La version italienne Adesso te ne poi andare de la chanson À présent tu peux t’en aller est déjà un succès : 8e (25), elle atteindra la 2e place (26). Les Surfs participent chaque année de 1965 à 1967 au Festival international de la chanson italienne de San Remo. Ils y présentent leur nouvelle chanson, toujours jumelée avec un interprète italien. Lors de l’édition de 1966, ils en présenteront deux : Cosi come viene avec le chanteur Remo Germani et In un Fiore avec la chanteuse Wilma Goich. La première se classe 3e, la seconde 11e du festival (27). Les retombées de cette manifestation sont sans aucun doute favorable au devenir des chansons en Italie : la première se classera 12e et la seconde 4e du classement italien (28). Lors de l’édition suivante, ils interprèteront Quando dico che ti amo en jumelage avec la chanteuse Annarita Spinacci. Le titre obtiendra la 2e place (29) et recevra le Prix du jury international. Il occupera la 22e position du classement italien (30).
1968 marque la fin de leur carrière en Italie. Ce pays est celui dans lequel les morceaux du groupe rencontrent le plus de succès même si leur discographie est moins nombreuse qu’en Espagne. Une explication peut être donnée : l’absence de partage des chansons avec d’autres interprètes contrairement à ce que l’on a vu plus haut pour la France. Cette situation permet au Surfs d’être au premier plan.
Cette année voit aussi leur préparation pour le dernier pays de leur carrière, le Canada, plus précisément le Québec.
Carrière québécoise
Dans la mesure où le Québec est un territoire francophone, toute leur discographie française y est distribuée. Il n’y réalise pas de production spécifique. Pourtant, ils demeurent peu connus : des interprètes québécois reprennent un certain nombre de leurs titres comme il est d’usage pour les chansons françaises à succès. Rocky A. Harry Rabarona (31) cite par exemple la reprise de Donne-moi ma chance de Richard Anthony par le groupe les Classels ; Capri c’est fini, de Hervé Vilard par Serge Laprade ; La plus belle pour aller danser, de Sylvie Vartan par Michèle Richard ; L’école est finie, de Sheila par Joël Denis. Pour les Surfs, celle de T’en vas pas comme ça (32) par Ginette Reno. Cette pratique amoindrit incontestablement leur notoriété.
Avant d’entamer une tournée dans toute la province durant l’année 1969, le groupe participe à de nombreuses émissions de télévision comme « Jeunesse d’aujourd’hui », émission très populaire au Québec et animée par Pierre Lalonde. Elle accueillait les grandes vedettes québécoises du moment comme Ginette Reno, Marc Hamilton... Cette tournée fut un succès selon Rocky A. Harry Rabaraona (33). D’autres tournées seront prévues les deux années suivantes. La fatigue se manifestant, elles seront progressivement de moins grande envergure. Les spectacles se termineront par des contrats signés directement avec les propriétaires des salles. 1971 marque la fin de leur carrière artistique tant au Québec qu’ailleurs.
Les Surfs, parallèlement aux pays où ils ont entrepris une carrière, ont, selon le bilan de leurs activités artistiques dressé par Rocky A. Harry Rabaraona (34), parcouru près de quarante pays. Francophones : Belgique, Suisse, Liban, Algérie, Zaïre, Madagascar… ; européens : Pays-Bas, Danemark, Suède, Allemagne, Roumanie, Bulgarie, Grèce… ; Turquie, Israël… Ils ont participé à plus de 100 000 spectacles, émissions de télévision et de radio et ont vendu plus de six millions de disques en français, italien et espagnol.
Ce succès s’explique, sans aucun doute, par, outre l’harmonisation vocale du groupe, la musique dansante de la plupart des chansons. Les Surfs contribuent à intégrer dans la chanson française (ainsi que dans la chanson espagnole et italienne) des genres musicaux nouveaux comme le rhythm and blues, la musique soul, le calypso et à élargir la diversité musicale du genre chanson. Ils contribuent à montrer que la langue n’est pas un obstacle à l’expression d’un genre musical particulier (35).
Même s’il a interprété ses chansons en plusieurs langues, il demeure l’unique groupe africain francophone à avoir embrassé une carrière en langue française. Puisse-t-il servir de modèle aux nouvelles générations de groupes africains francophones dans toute la diversité de leurs genres musicaux.
Notes :
(1) Le Béryl est le nom d’une pierre précieuse de Madagascar. Pour plus de précisions, v. l’ouvrage de l’un des membres du groupe, Rocky A. Harry Rabaraona, L’aventure des Surfs : Souvenirs d’un groupe vocal malgache, Paris, L’Harmattan, 2014, p. 48. Il y sera fait souvent référence dans cet article.
(2) Pour plus de détails, v. ibid., p. 47-48.
(3) Ibid., p. 55.
(4) Ibid., p. 87-88.
(5) « Biographie de Les Surfs » [http://www.universalmusic.fr/artiste/8961-les-surfs/bio], sur universalmusic.fr, septembre 2016.
(6) Pour plus de détails, v. Rocky A. Harry Rabaraona, L’aventure des Surfs : Souvenirs d’un groupe vocal malgache, op. cit., p. 89-90.
(7) V. ibid., p. 94.
(8) Ibid., p. 110.
(9) Ce titre est également une adaptation. V. paragraphe suivant.
(10) Cité par Rocky A. Harry Rabaraona, L’aventure des Surfs : Souvenirs d’un groupe vocal malgache, op. cit., p. 122.
(11) Ibid., p. 122-123.
(12) Ibid., p. 124.
(13) V. « Discographie » [https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Surfs#Discographie], sur fr.wikipedia.org, 9 octobre 2016.
(14) En l’absence de publication d’un classement officiel des titres les plus vendus dans ce pays à l’époque (le classement officiel des ventes de chansons dit « Top 50 » sera rendu public en 1984), nous nous référerons au classement français qui figure dans le magazine hebdomadaire américain consacré à l’industrie du disque Billboard. Les classements étrangers publiés dans ce magazine sont internationalement reconnus. Depuis une quarantaine d’année, de nombreux pays dépourvus de classements officiels ont progressivement tendance à s’en doter. On trouvera une liste des principaux d’entre eux dans Jean-Claude Amboise, « Les succès de la chanson non anglophone dans le monde : typologie par langue », Christian Tremblay (dir.), Les Cahiers de l’OEP N° 1/Culture et plurilinguisme, Observatoire européen du plurilinguisme, Édition la Völva, 2016, p. 122-123.
(15) [https://books.google.fr/books?id=SQsEAAAAMBAJ&pg=PA30&dq=Les+Surfs&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiW3tiNrs_PAhUGKMAKHdyTDt84ChDoAQghMAE#v=onepage&q=Les%20Surfs&f=false] ;
[https://books.google.fr/books?id=KikEAAAAMBAJ&pg=PA24&dq=Les+Surfs&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwi4jITwrs_PAhUoBMAKHZ8gBuw4ChDoAQhRMAk#v=onepage&q=Les%20Surfs&f=false] ;
[https://books.google.fr/books?id=KCkEAAAAMBAJ&pg=PA33&dq=Scandale+dans+la+famille&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwj0leGV2s_PAhXGCcAKHcu_CDYQ6AEIKjAC#v=onepage&q=Scandale%20dans%20la%20famille&f=false].
(16) [https://books.google.fr/books?id=SwsEAAAAMBAJ&pg=PA16&dq=Si+j’avais+un+marteau&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjWjtzj1c_PAhWkA8AKHUCOCWMQ6AEINjAD#v=onepage&q=Si%20j’avais%20un%20marteau&f=false].
(17) V. ci-dessus note n° 15 (3).
(18) [https://books.google.fr/books?id=MykEAAAAMBAJ&pg=PT29&dq=Scandale+dans+la+famille&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwj0leGV2s_PAhXGCcAKHcu_CDYQ6AEIJDAB#v=onepage&q=Scandale%20dans%20la%20famille&f=false].
(19) V. Rocky A. Harry Rabaraona, L’aventure des Surfs : Souvenirs d’un groupe vocal malgache, op. cit., p. 133.
(20) [https://books.google.fr/books?id=0CAEAAAAMBAJ&pg=PA30&dq=Les+Surfs&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjxl-ejxNDPAhUGBsAKHVOmAhU4FBDoAQg_MAY#v=onepage&q=Les%20Surfs&f=false].
(21) [https://books.google.fr/books?id=TyAEAAAAMBAJ&pg=PA44&dq=%22be+my+baby%22+Les+Surfs&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjb7p-Ow-DPAhVsK8AKHV1aBxw4ChDoAQgzMAQ#v=onepage&q=%22be%20my%20baby%22%20Les%20Surfs&f=false].
(22) [https://books.google.fr/books?id=ligEAAAAMBAJ&pg=PA24&dq=Ahora+te+puedes+marchar&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwihqcD80dDPAhWLLMAKHcH2DQsQ6AEIUzAI#v=onepage&q=Ahora%20te%20puedes%20marchar&f=false].
(23) Rocky A. Harry Rabaraona, L’aventure des Surfs : Souvenirs d’un groupe vocal malgache, op. cit., p. 152.
(24) V. ibid., p. 240.
(25) V. ibid., p. 145.
(26) [http://www.hitparadeitalia.it/indici/per_interprete/as.htm]. Chercher à « Surf, Les ».
(27) Rocky A. Harry Rabaraona, L’aventure des Surfs : Souvenirs d’un groupe vocal malgache, op. cit., p. 212.
(28) [http://www.hitparadeitalia.it/indici/per_interprete/as.htm].
(29) Rocky A. Harry Rabaraona, L’aventure des Surfs : Souvenirs d’un groupe vocal malgache, op. cit., p. 228.
(30) [http://www.hitparadeitalia.it/indici/per_interprete/as.htm].
(31) Rocky A. Harry Rabaraona, L’aventure des Surfs : Souvenirs d’un groupe vocal malgache, op. cit., p. 246.
(32) Ce morceau sera interprété également en français à l’époque en France par la chanteuse américaine Nancy Halloway.
(33) Pour des détails sur le déroulement de la tournée, v. Rocky A. Harry Rabaraona, L’aventure des Surfs : Souvenirs d’un groupe vocal malgache, op. cit., p. 250-256.
(34) Ibid., p. 268
(35) On pourra consulter à ce sujet pour la langue française Jean-Claude Amboise, « La chanson française à l’étranger : succès et genres musicaux », L’Année francophone internationale, 20, Paris, La Documentation française, 2011, p. 190-194.