À Bamako, l’utilisation des dragues le long du fleuve Niger par les chercheurs d’or pollue l’eau et met en péril l’activité des pêcheurs traditionnels bozo. « Aujourd’hui nous ne gagnons pratiquement rien dans la pêche. Or, nous avons hérité ce métier de nos ancêtres. Beaucoup d’entre nous ne savent pas faire autre chose », s’inquiète Dramane Konta, le chef des bozo, les traits tirés, un bonnet glissé sur le crâne. A Bozola, il est le maître du fleuve. Une centaine de familles sont sous ses ordres.
L’orpaillage tue la pêche à petit feu
sur le Niger
13 mai 2018 - par
Essentiel Mali