Bien sûr, il y a l’odeur du vent chaud, la perpétuelle danse des cheveux, les pieds qui chauffent. A chaque coin de rue, des grappes d’hommes et de femmes impressionnantes de densité. Des groupes où se mêlent caftans roses, bleus, verts, violets. Des groupes « dessinés et peints » qui n’étaient selon lui que « l’improvisation de la vie » et lui rappelaient les croquis de Delacroix. C’est donc cela qu’il voyait. Des couleurs, de la lumière, de l’intensité, du relief. C’est donc ici que tout a commencé. L’audace, la « violence des accords », « l’insolence des mélanges », « l’ardeur des inventions ». C’est donc ici, dans cette ville qui était sa seconde maison.
MAROC / FRANCE - Yves Saint Laurent Marrakech
un musée en terre promise
28 octobre 2017 - par
Le Temps