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REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE du CONGO - Retour sur l’année 2016-2017

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE du CONGO - Retour sur l’année 2016-2017

15 octobre 2016 - par Patient Sebiguri Bamu 
Dans l’attente de pouvoir s’exprimer, voter... (Ph : Flickr - MONUSCO)

POLITIQUE

1er septembre 2016 : début du dialogue politique national
La récente actualité en RDC a été largement dominée par le dialogue politique national, convoqué par le président Joseph Kabila en novembre 2015 pour des élections apaisées. Le 1er septembre 2016 est le jour du démarrage des travaux du dialogue dans la capitale de la RDC (Kinshasa). C’est le comité préparatoire du dialogue qui a fixé cette date après les travaux qui ont commencé le 23 août 2016 et se sont clôturés le 27 août 2016 à Kinshasa. Les délégués de la majorité présidentielle, de la société civile et d’une partie de l’opposition ont travaillé sur une feuille de route du dialogue qui contient notamment le principe de respect de la constitution de la RDC ainsi que la mise en œuvre de la résolution 2277 du Conseil de sécurité de l’ONU. Les travaux du comité préparatoire ont été convoqués par le facilitateur de l’Union Africaine Edem Kodjo, après que le gouvernement de la RDC a annoncé (le 19 août 2016) la libération de 24 prisonniers politiques et d’opinion pour décrisper le climat politique à quelques jours du dialogue. La liste contenant les noms des personnes à libérer avait été très critiquée, car certaines personnes auraient déjà recouvré leur liberté avant la grâce présidentielle. Le ministre de la Justice et Droits humains Alexis Tambwe Mwamba a, quant à lui, indiqué avoir traité une liste établie par l’opposition de manière officielle. Parmi les personnes déjà libérées figurent Fred Bauma et Yves Makwambala, respectivement militants de lutte pour le changement, Lucha et de Filimbi (des mouvements pro-démocratie non violents en RDC). Selon le porte-parole de l’opposition Jean Lucien Busa (lors de la clôture des travaux du comité préparatoire), la libération déjà effectuée ne suffit pas parce que le gouvernement doit encore satisfaire à d’autres préalables posés par l’opposition. Il s’agit notamment de « la libération effective des prisonniers politiques, l’abandon des poursuites à caractère politique ». La formation politique du G7 (une partie de l’opposition) avait exigé (le 20 août 2016 à Kinshasa) la libération de tous les prisonniers politiques avant qu’elle ne prenne part au dialogue. Ces assises n’avaient pas encore franchi cette étape (alors que le facilitateur Edem Kodjo est à Kinshasa depuis le 19 janvier 2016 pour mener des consultations en vue d’un dialogue inclusif) ; en cause, les différentes formations de l’opposition (à l’instar de la Dynamique de l’opposition,le Rassemblement de l’opposition) récusaient Edem Kodjo en l’accusant d’être proche de la majorité présidentielle, obligeaient le dialogue tel que défini par la résolution 2277 du Conseil de sécurité de l’ONU (et non un dialogue convoqué par le président Kabila),… Aux côtés du facilitateur de l’Union Africaine, l’Église catholique a consulté les uns et les autres pour les convaincre à prendre part au dialogue. Cependant, jusqu’au début du dialogue proprement dit, plusieurs partis de l’opposition (réunis au sein des plates-formes politiques comme la Dynamique de l’opposition et le G7) ont boudé ce forum. Certains partis politiques ayant participé aux travaux du comité préparatoire du dialogue ont été exclus de leurs plates-formes. Le processus électoral constitue un point très important à traiter dans le dialogue (et sur lequel les acteurs politiques devront chercher un consensus de peur que la RDC ne trempe dans la violence). L’opposition a toujours accusé la majorité présidentielle d’avoir délibérément retardé le processus électoral pour qu’il n’y ait pas alternance au pouvoir. Quant au gouvernement de la RDC, il dit souvent ne pas avoir de moyens financiers pour organiser les élections.


Éclairage ajouté par la rédaction


Comme pour confirmer cette thèse, ce n’est que le 31 juillet 2016 que l’institution chargée d’organiser les élections (Commission Électorale Nationale Indépendante, CENI) a commencé à enrôler les électeurs et ce n’est que lorsque l’enrôlement touchera à sa fin partout en RDC (16 à 17 mois plus tard selon la CENI) que les élections présidentielles seront organisées. Corneil Nangaa, président de la CENI, expliquait (le 18 février 2016) aux acteurs politiques à Kinshasa que la révision du fichier électoral est une des contraintes pour lesquelles il est impossible d’organiser les élections le 19 décembre 2016. L’élection présidentielle à cette date ne serait possible que si la CENI utilisait le fichier électoral de 2011, or pour l’opposition, les nouveaux majeurs (estimés de 10 à 12 millions de jeunes selon Corneil Nangaa) doivent également être enrôlés pour qu’ils jouissent de leur droit d’élire le président de la République. Le 24 juin 2016 à Kalemie (chef-lieu de la province du Tanganyika), le président Kabila a appelé les Congolais à se faire enrôler massivement et le 18 juillet 2016 à Kananga (chef-lieu de la province du Kasaï-Central) il a lancé le même appel aux jeunes pour qu’ils aient le moyen de se choisir leurs représentants. Même dans sa tournée à l’est de la RDC le chef de l’État n’a pas manqué de faire cette invitation à la population de la cité de Kasindi (territoire de Beni au Nord-Kivu). Le 25 février 2016 alors que la CENI montrait (à la formation politique de l’opposition, Front citoyen) les contraintes sur lesquelles elle bute pour organiser les élections à la date prévue, cette plate-forme politique lui a demandé de ne pas violer la constitution. Le 19 février 2016 dans une déclaration le Front citoyen dénonçait une « complicité avérée » de la CENI pour que les élections n’aient pas lieu à la date constitutionnellement prévue (19 décembre 2016), ainsi son président Corneil Nangaa devrait « cesser de jouer le jeu du pouvoir ».


Quelle rôle pour la CENI ? (Ph : Flickr - MONUSCO)

ÉCONOMIE

Suspension de l’importation de certains produits en RDC
Le 7 juillet 2016, le gouvernement de la RDC prend une mesure suspendant, pour trois mois, l’importation sur tout son territoire du sucre, des barres de fer à béton et du ciment gris, pour lutter contre l’importation frauduleuse de ces produits et faciliter l’écoulement de ceux qui sont produits en RDC. Ainsi s’en est suivie la spéculation sur le prix sur ciment. Dans un arrêté du 19 juillet 2016, le ministre de l’Économie Modeste Bahati Lukwebo maintient la suspension de l’importation (du ciment, des barres de fer et du sucre) dans la partie ouest de la RDC (provinces de Kwango, de Kwilu, du Kongo-Central et de Kinshasa). Et pour le reste du territoire, l’importation est désormais autorisée à condition qu’elle soit signalée en due forme au ministre de l’Économie.

La RDC constitue petit à petit une flotte pour sa compagnie aérienne
Le 30 juillet 2015, la nouvelle compagnie de la RDC (Congo Airways) réceptionnait son tout premier avion. Il s’agit d’un Airbus A320 (appareil d’occasion âgé de 7 ans et acheté à 25 millions de dollars américains auprès de la compagnie italienne Alitalia) dénommé Patrice Eméry Lumumba qui atterrissait à l’aéroport international de Kinshasa. Cette première réception intervient plusieurs mois après la signature des statuts portant création de Congo Airways le 15 août 2014. Le 26 septembre 2015, Congo Airways reçoit Mzee Laurent Désiré Kabila, un deuxième Airbus identique au premier. Le 31 mars 2016, la compagnie aérienne nationale de la RDC renforce sa flotte avec le Bombardier Q400 de fabrication canadienne. Un autre appareil identique à celui-ci arrive à Kinshasa le 12 mai 2016 ; c’est le 4e appareil de la compagnie nationale. Celui-ci est nommé Anuarite Nengapeta alors que l’appareil précédant est baptisé Kimpa Vita (prophétesse Kongo de l’époque coloniale). Depuis que Congo Airways a commencé le trafic en RDC, le prix du billet (des vols de l’est à l’ouest du pays) a sensiblement baissé.

Réhabilitation les infrastructures aéroportuaires
Inauguration le 25 juin 2015 d’une nouvelle tour de contrôle et d’une aérogare modulaire internationale. Un mois plus tard à Lubumbashi, l’aéroport international de Luano est inauguré après sa rénovation et en août 2015, c’est à l’aéroport international de Goma que la piste est inaugurée après les travaux de réhabilitation consistant à rallonger la piste d’atterrissage jusqu’à 2, 665 km). Comme bonne retombée, déjà le 10 juillet 2015 la compagnie aérienne Ethiopian Airlines fait la première liaison internationale avec la ville de Goma. Après une suspension à cause de certains travaux sur la piste, les vols ne deviennent réguliers qu’à partir d’août 2015 où le Fokker Q-400 DH d’Ethiopian Airlines atterrit et décolle régulièrement du Chef-lieu du Nord-Kivu.

La voie ferrée ne pas en reste
Le 27 juillet 2015 à Lubumbashi (chef-lieu de la province du Haut-Katanga), le président Joseph Kabila inaugurait 18 locomotives de la Société Nationale des Chemins de fer du Congo (SNCC). Elles avaient coûté 31 millions de dollars américains à la Banque Mondiale. Cette institution de Breton Woods a financé ces engins dans le cadre du projet de transport multimodal. Cependant, à certains endroits la voie ferrée se trouve dans un état qui nécessite une réhabilitation. Le 22 août 2015 à l’ouest de la RDC, par contre, la Société Commerciale des Transports et des Ports (SCTP) reprenait le trafic entre Kinshasa et Matadi grâce à son train rapide ; ce, après que ladite société a réhabilité la voie ferrée sur ce tronçon. Et en décembre 2015 à Kalemie, la SNCC est dotée de 4 nouvelles locomotives qui serviront à traire une trentaine de wagons dans le but de transporter les marchandises de Kalemie à Kindu.

Le Nord Kivu survolé par la MONUSCO (Ph : Flickr - MONUSCO)

SÉCURITÉ ET SOCIÉTÉ

Les présumés ADF (Forces Démocratiques Alliées) font plus de 1200 morts en territoire de Beni, entre octobre 2014 et août 2016

Dans la nuit de 13 au 14 août 2016 intervenait l’un des carnages importants qui a fait 50 morts (selon le chiffre avancé par la société civile) au quartier Rwangoma dans la ville de Beni (province du Nord-Kivu, à l’est de la RDC). Ces personnes tuées à la machette et à la hache par de présumés rebelles ougandais des ADF portent à plus de 120 (selon la société civile) le nombre des civils tués (généralement à l’arme blanche) depuis qu’a commencé une série de ces tueries en octobre 2014. Selon le général Marcel Mbangu (commandant des unités des Forces Armées de la République Démocratique du Congo, FARDC qui combattent ces rebelles ougandais), les assaillants seraient venus habillés dans la même tenue que les FARDC. Ce qui a semé une confusion et a trompé la vigilance de la population civile pour qu’elle n’alerte pas les forces de sécurité. Après cette énième tuerie le gouvernement de la RDC a indiqué qu’il était nécessaire une action des plusieurs armées pour venir à bout des bourreaux qu’il qualifie de « djihadistes ». La RDC a critiqué l’« indifférence de la communauté internationale alors que ces actes ne diffèrent en rien de ceux signalés notamment au Nigéria, au Mali, au Cameroun ou hors du continent comme en France, en Belgique et aux États-Unis d’Amérique ». Le gouvernement a décrété trois jours de deuil national (les drapeaux sont resté en berne) a partir du 15 août 2016 et a demandé à ce que le programme des médias audiovisuels soit adapté à la circonstance. Durant tous ces jours de deuil en ville de Beni les activités étaient paralysées. Le Premier ministre Augustin Matata Mponyo y avait même fait un déplacement pour présenter les condoléances à la population qui l’a hué du fait que son gouvernement a du mal à assurer la protection des habitants.


Les civils du Nord Kivu sous la protection de militaires (Ph : Flickr - MONUSCO)

Des actes de représailles
Le 6 juillet 2007 au marché principal de Kinshasa (et alentours), s’observait une vive tension à cause de la manifestation de colère des Kinois (habitants de Kinshasa) après la mort en Inde de Cythia Vashel. Dans cette partie de Kinshasa où se localisent des commerces appartenant aux Indiens, la population était très indignée de voir que Cynthia venait d’être tuée sous les coups par son mari de nationalité indienne. Un dispositif policier avait été déployé pour prévenir les moindres représailles contre les intérêts indiens. Samedi 21 mai 2016 à New Delhi (capitale de l’Inde) décédait un autre sujet congolais. Il s’agit d’Olivier Kitanda, un jeune professeur, qui a succombé de ses blessures après avoir été lapidé par trois personnes. Le vice-ministre des Affaires étrangères Antoine Boyamba appelait les Kinois au calme après les représailles (le 24 mai 2016) contre les Indiens ; dans la mi-journée, la tension était perceptible au principal marché de Kinshasa.

DISPARITIONS ET CULTURE

L’homme politique Baudoin Banza Mukalay meurt d’une maladie
Le 14 mai 2016 (à Kinshasa) s’éteignait Baudoin Banza Mukalay Nsungu, alors ministre congolais de la Culture et des Arts, à l’âge de 63 ans. Il a été inhumé le 22 mai 2016 à Lubumbashi. Né à Mbandaka (chef-lieu de la province de l’Équateur) en 1953, Baudoin Banza Mukalay a été maintes fois ministre depuis l’époque du Zaïre, avant qu’il ne meure de suite d’une maladie à la Clinique Ngaliema-Center de Kinshasa.

Un peuple en pleurs... Papa Wemba s’en est allé (Flickr - MONUSCO)

Papa Wemba, pape de la rumba congolaise, meurt en Cote d’Ivoire
Récemment, le monde a perdu une grande icône de la musique congolaise. Il s’agit de Papa Wemba (de son vrai nom Jules Wembadio Pene Kikumba), le roi de la rumba de la République Démocratique du Congo. Il s’est éteint à 66 ans le 24 avril 2016 à Abidjan (Cote d’Ivoire) alors qu’il participait au FEMUA (Festival des Musiques Urbaines d’Anoumabo). Lors de sa prestation il s’est écroulé sur scène suite à un malaise avant qu’il soit emmené à l’hôpital où il décéda ; les organisateurs du FEMUA ont annoncé la nouvelle le matin du 24 avril. Le 27 avril, un concert est organisé à Abidjan en hommage à Papa Wemba. Le lendemain le corps de l’artiste congolais est rapatrié à Kinshasa par avion. Le 2 mai, le gouvernement lui rend officiellement des hommages à Kinshasa au Palais du peuple (édifice abritant le parlement). Plusieurs officiels sont présents dont le chef de l’État Joseph Kabila Kabange. Ce dernier décore Papa Wemba à titre posthume au rang « du grand officier de l’Ordre national héros nationaux Kabila-Lumumba ». C’est en récompense à ses « mérites », ses « loyaux et éminents services rendus à la nation congolaise », a indiqué le chef de l’État congolais. Dans l’après-midi du 4 mai, après la messe, le roi de la rumba congolaise est finalement conduit à sa dernière demeure en compagnie d’une foule nombreuse jusqu’au cimetière « Nécropole entre ciel et terre » à la périphérie de Kinshasa. C’est là que Jules Wembadio Pene Kikumba repose.



L’Abbé Malumalu s’éteint après avoir rendu de loyaux services à la RDC
L’homme d’église Apollinaire Malumalu meurt le 30 juin 2016 à Dallas (États-Unis) où il suivait les soins appropriés à sa tumeur de cerveau. Il avait démissionné, le 10 octobre 2015, de son poste de président de la CENI, Commission Électorale Nationale Indépendante (institution chargée d’organiser les élections en RDC) suite à la détérioration de son état de santé. Sans faire allusion à une quelconque maladie le 1er juillet 2016, c’est son diocèse de Butembo-Beni qui annonçait sa disparition dans un communiqué signé par Monseigneur Sikuli Paluku Melchisédech, évêque dudit diocèse. Ainsi, la RDC aura perdu une grande personnalité qui a énormément servi au développement démocratique du pays. En 2006 (alors qu’il est président de la CEI, Commission Électorale Indépendante) ce religieux, expert en matières électorales, a organisé les premières élections pluralistes en RDC. Le clergé passe le bâton de commandement de l’institution (ayant la tâche d’organiser les élections) à Daniel Ngoy Mulunda en 2011 et ne le reprend qu’en 2013 avant de démissionner en 2015. La dépouille sera rapatriée à Kinshasa le 14 juillet 2016. Dans la capitale, les hommages sont rendus à l’abbé Malumalu à la cathédrale Notre-Dame du Congo, au siège de la CENI et surtout les obsèques nationales ont lieu le 16 juillet au Palais du peuple. Le président Kabila décore l’illustre disparu du titre de Grand officier de l’ordre national pour « ses mérites, son engagement, son professionnalisme, et ses services rendus à la Nation… » Après Kinshasa c’est l’est de la RDC et plus précisément la province du Nord-Kivu qui reçoit le feu abbé Malumalu pour l’enterrement. C’est dans la ville de Butembo qu’il est enterré le 18 juillet dans un mausolée érigé dans l’enceinte de l’Université Catholique du Graben qu’il avait énormément servi notamment en y exerçant les fonctions de vice-recteur puis recteur.

Joël Kimwaki Mpela, vainqueur du CHAN en 2009 et 2016 (Ph : www.CHAN-Rwanda.com)

SPORT

2016 aura été glorieux pour le football congolais avec le sacre de l’équipe nationale de la RDC au Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) organisé au Rwanda. Le dimanche 7 février 2016 au stade Amahoro, les Léopards (équipe nationale de la RDC) se sont qualifiés devant les Aigles du Mali par un score de 3 buts à 0. Au terme de la première mi-temps, les Léopards menaient le jeu grâce à un but marqué par Meschak Elia. Ce dernier marque un deuxième but à la seconde mi-temps avant que Jonathan Bolingi ne fasse entrer la balle dans la cage en marquant le troisième et dernier but. Ainsi les Congolais remportent la 4e édition du Championnat d’Afrique des Nations. C’est pour la deuxième fois que le pays de Lumumba remporte cette compétition (CHAN) après la victoire de 2009. Les Congolais habitant la partie est du pays étaient très nombreux à traverser la frontière rwando-congolaise pour aller soutenir leur équipe. C’est principalement les habitants des villes de Goma (chef-lieu de la province du Nord-Kivu) et de Bukavu (chef-lieu de la province du Sud-Kivu) qui ont eu la chance d’être témoins des exploits des Léopards. La victoire a été célébrée partout en RDC avec des scènes de liesse observées dans plusieurs villes.

Patient Sebiguri Bamu
Journaliste reporter,
présentateur et producteur des émissions à VBR-fm
sebigurib@gmail.com

Photo du logo : Flickr - Monusco

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