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« C’est une chanson qui nous ressemble » à Villers-Cotterêts

« C’est une chanson qui nous ressemble » à Villers-Cotterêts

Le nouveau temple de la langue française à Villers-Cotterêts accueille, jusqu’au 5 janvier prochain, sa première grande exposition temporaire sur le thème de la chanson francophone, le tout orchestré par Bertrand Dicale, journaliste passionné de musique populaire. L’exposition « C’est une chanson qui nous ressemble » montre comment la chanson francophone a permis, au fil des décennies, la diffusion de la langue française dans le monde, et fait la part belle à la scène musicale féminine.

14 octobre 2024 - par Anne-Françoise Counet 
Aya et Juliette... - © Palimpseste - Arnaud Galy - Agora francophone
Aya et Juliette...
© Palimpseste - Arnaud Galy - Agora francophone

À l’occasion du Sommet de la Francophonie 2024, Agora francophone a invité des journalistes francophones à travailler au sein d’une rédaction décentralisée afin de rendre compte de l’événement :
Falilatou Titi (Bénin), Bigué Bob (Sénégal), Ramcy Kabuya (RDC/France), Samia El Achraki (Maroc) et Motchosso Korolakina (Togo).
Edgar Fonck (Belgique) membre d’Agora francophone Internationale et Anne-Françoise Counet (Belgique) journaliste à Nouvelles de Flandre complètent l’équipe.

Action soutenue par la Délégation au Sommet de la Francophonie – Ministère des Affaires étrangères (France).


« Lorsqu’on m’a proposé de réfléchir à ce projet, j’ai tout simplement pris un papier sur lequel j’ai écrit des titres de chansons, des personnages, des moments. Les premiers noms qui sont venus furent ceux de Juliette Gréco, Françoise Hardy, Aya Nakamura et Édith Piaf. Il est troublant de voir à quel point ce sont des femmes qui, hors de nos frontières, portent la langue française » raconte Bertrand Dicale.

La chanson pour apprendre une langue
Des professeurs de toutes les nationalités en témoignent : le désir de français naît souvent de la chanson, qui porte un fort pouvoir d’imaginaire et de rêve. « Ce n’est jamais par hasard qu’un non francophone aime une chanson en français. Ce qu’il y entend raconte quelque chose de cette langue, que ce soit celle des académiciens ou celle des amoureux, celle d’une puissance impériale ou celle des barricades, celle de la liberté de chacun ou celle de la liberté de tous. » Sans prétendre raconter toute l’histoire de la chanson française et de tous ses grands tubes, l’exposition permet de (re)découvrir les succès d’un jour et les mélodies éternelles, les noms immenses et anonymes, les épisodes de légende et les aventures oubliées. Un parcours à cinq temps Le parcours se décline en cinq salles aux ambiances très différentes : – le cabaret : les prestiges d’une culture de l’élégance, qui permet d’admirer la majesté de Juliette Gréco ou le charme irrésistible d’Henri Salvador ; – la rue : libertés, combats et résistances, où l’on découvre La Marseillaise, hymne national, ou Le Déserteur de Boris Vian ; – le music-hall : un romantisme unique au monde pour appréhender les chansons d’amour d’Édith Piaf ou de Céline Dion ; – le club : à la pointe de l’actualité pop avec Françoise Hardy ou Les Négresses vertes et enfin – le dancing : un hédonisme collectif pour laisser déferler les parlers francophones comme ceux de Kassav ou Salvatore Adamo.

Afin de profiter au maximum de cette ambiance musicale, le visiteur dispose d’un casque diffusant des montages sonores des différentes chansons évoquées tout au long du parcours. Pour tous ceux qui voudraient prolonger le plaisir, Bertrand Dicale propose un livre intitulé comme l’exposition et paru aux Éditions du Patrimoine, Centre des Monuments nationaux. L’auteur raconte, avec un enthousiasme communicatif et sous un angle inédit, les petites histoires de toutes ces chansons.

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