Dans son dernier essai, "Génération offensée : De la police de la culture à la police de la pensée" (Grasset), l’essayiste et militante féministe Caroline Fourest s’interrogeait sur cette nouvelle génération, nourrie aux réseaux sociaux, qui s’offense de tout et rêve de tout interdire au nom des sensibilités et des identités. Face à ceux qui aujourd’hui aspirent à déboulonner les statues pour lutter contre le racisme, elle plaide pour un point de vue universaliste et s’oppose à la moralisation l’histoire.
Caroline Fourest : "Personne ne peut s’ériger en juge implacable de l’histoire"
23 juin 2020 - par
L’Echo