"Je veux juste voir l’eau redevenir plus propre". Dans le petit village de Twenké, dans le sud-ouest de la Guyane, le Grand Man Amaï Poti, chef suprême des améridiens wayanas, est amer face à l’orpaillage illégal, qui pollue le Maroni et rend la consommation de poissons dangereuse. Assis à l’entrée du village, près du drapeau français et d’une boîte aux lettres jaune de la Poste, il regarde d’un oeil las la rive voisine du Suriname, à quelques centaines de mètres, d’où viennent les orpailleurs clandestins, les garimpeiros, la plupart brésiliens.
Face à l’orpaillage clandestin, les Wayanas veulent "de l’eau propre"
16 juin 2019 - par
La Croix