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« Je me souviens » de ce qu’est un jumelage...

« Je me souviens » de ce qu’est un jumelage...

21 septembre 2019 - par Arnaud Galy 
Pierre Hivon - © Alain Bordes
Pierre Hivon
© Alain Bordes

C’est génial un jumelage pour autant que les jumelés construisent et partagent des projets et des intérêts communs, s’ouvrent mutuellement l’esprit. Je ne ferai pas la liste des jumelages qui n’ont comme finalité que de payer quelques vols et beaucoup de repas aux notables locaux, ce serait fastidieux et perfide. Je préfère vous laisser en douce compagnie d’un jumelage qui remonte à 1987 et qui n’en finit pas de produire de jeunes pousses remontantes ! J’ai nommé : le jumelage entre Le Buisson-de-Cadouin (France) et Ste-Marceline (Québec).

En deux mots, les artisans marionnettistes qui animent le jumelage côté français sont des cinéphiles et cinéastes militants. Militants au point d’avoir créé un festival dédié au cinéma québécois, dans un village de 2000 habitants planté au bord de la rivière Dordogne, excusez du peu ! Au point d’avoir produit un film tourné au Québec sur les traces des amis du jumelage puis sur les traces des amis des amis, des amis cinéastes eux-mêmes amis d’autres cinéastes... Ainsi donc, Thierry Raimbault, caméra au poing accompagné de Chantal et Alain Bordes, les Historiques du jumelage, se sont lancés dans un « film de route* » de Ste-Marceline à Natashquan à la rencontre de « Français qui ont passé 400 hivers » et aussi d’Innus marqués au fer rouge par leurs traditions et maniant les technologies du moment à des fins de transmission...

Clownerie, biosphère, castor et poissons migrateurs, cabanes à sucre, « Je me souviens » à gogo, 7e art, éducation, émancipation, joie de se retrouver... assurément, un jumelage conduit à tout, à condition de le vouloir très fort. Le trio Raimbault – Bordes ² est au volant et s’y emploie... Montez dans la voiture avec eux, à la bonne franquette... en prime vous aurez droit à une poignée de secondes sonores trop courte du lunaire Gilles Vigneault. Cliché, me rétorquerez-vous, pourquoi pas, mais pétard qu’est-ce que ce « bon homme » est enivrant...

* Road movie pour les puristes



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