Dans les décombres du port de Beyrouth, on chercherait en vain les débris de l’Etat. Cela fait longtemps qu’il n’existe plus au Liban, si tant est qu’il existât un jour. L’explosion de 2750 tonnes de nitrate d’ammonium abandonnées depuis six ans au milieu d’un quartier résidentiel n’est qu’une marque de plus – certes effroyablement spectaculaire – de l’irresponsabilité du « gouvernement » libanais.
L’effondrement de la théo-klépto-cratie
7 août 2020 - par
Jean-Noël Cuenod