« Souvent, quand on parle des réfugiés, on parle de leurs réalités, de leurs histoires, de leurs parcours, mais je crois qu’on sous-estime combien ils nous transforment intimement », affirme Rachid Ouramdane, rencontré la semaine dernière lors de son passage à la Biennale de Lyon. Dans Franchir la nuit, le chorégraphe français d’ascendance algérienne, codirecteur du Centre chorégraphique national de Grenoble, met en scène un groupe d’enfants migrants. Une approche délicate et sensible, méticuleusement menée.
L’exil à hauteur d’enfant
24 septembre 2018 - par
Le Devoir