Au deuxième jour de colère populaire contre la classe politique accusée de corruption, le Liban était un pays figé. Du nord au sud, d’est en ouest, des milliers de manifestants ont paralysé la circulation en coupant les artères principales à l’aide de bennes à ordures et de pneus brûlés. Écoles, banques, commerces et administrations publiques étaient fermés, les rues étaient désertes, alors que d’épais nuages de fumées noires, dégagés par les feux provoqués par les manifestants, couvraient le ciel de Beyrouth et des grandes villes.
La colère de la rue ne faiblit pas, la situation politique se complique
19 octobre 2019 - par
RFI