Mariam Lambert, nos lecteurs ne vous connaissent pas. Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Bien sûr. J’ai 42 ans. Je suis belge d’origine marocaine mariée à un Français. J’ai trois enfants. Ma famille est mon socle, mon moteur, ma principale motivation. Je vis aux Pays-Bas. Je travaille à l’Office européen des brevets, depuis 17 ans. Et je suis la toute récente Vice-Présidente de l’Assemblée des Fonctionnaires Francophones des organisations internationales. Dans ce rôle je suis chargée des relations avec la société civile et responsable du Programme SOLIDAIR ». Sur une note plus personnelle, l’engagement humanitaire fait partie intégrante de mon existence. Avec l’enfance comme cœur de cible, même si mon engagement s’exprime parfois sur d’autres terrains, comme l’aide alimentaire ou les femmes battues. J’ai eu le bonheur de pouvoir apporter un peu d’aide, entre autres, en Roumanie, au Népal, au Kenya. Je profite d’ailleurs de l’occasion qui m’est donnée pour mettre un peu de lumière sur la fondation que mon époux et moi-même avons créée : Orphans-Feeding-Foundation.org
Mon grand regret est d’avoir dû abandonner une mission en Palestine à cause des restrictions liées à la COVID19.
J’ai lu que votre énergie pouvait déplacer des montagnes ! Fichtre ! Quel est votre secret pour être si tonique dans une période qui pousse tant de personnes à la morosité ?
Oh là là !! L’expression est flatteuse, mais loin de moi l’ambition de renverser des montagnes. Je crois que les grands projets, les grandes réalisations sont la somme de petites actions individuelles multipliées. Je tente donc simplement d’apporter ma pierre à l’édifice de causes qui me semblent justes et importantes. C’est dans le concret, les victoires quotidiennes, que je trouve mon énergie et mon inspiration. Ma famille, mon travail, mes amis, mes collègues, le regard reconnaissant de ceux, qu’ici et là, je peux aider avec les moyens qui sont à ma disposition. Voir les missions avancer, constater la valeur créée, voilà ce que m’inspire, me motive, m’énergise et me donne envie de continuer envers et contre tout, y compris la morosité. Cela étant dit j’ai conscience de ma chance. Si je subis la crise actuelle comme tout un chacun, je reste malgré tout dans une position privilégiée. Mon époux et moi-même pouvons organiser au mieux, pour nos enfants, la « scolarité maison en temps de COVID ». Ce qui n’est pas le cas de tout le monde ! Mon avenir professionnel n’est pas mis en danger. Je peux travailler de chez nous dans les meilleures conditions. Et j’en remercie ici publiquement mon employeur. La gestion de la crise sanitaire par l’Office européen des Brevets est exemplaire. Aucun effort n’est épargné pour accompagner chacun d’entre nous tant sur le plan technique que personnel, médical et psychologique. Je m’estime vraiment chanceuse pour tout cela. Alors quand je vois les petits commerçants, les restaurateurs, ceux qui vivent du tourisme, de la culture, de toutes ces activités actuellement mises sur pause, tous ces gens confrontés à des situations personnelles et professionnelles ubuesques, je m’estime plus que privilégiée. Et je veux aider. Dans ces conditions, il me semble qu’être morose serait en quelque sorte indécent.
Côté pile vous êtes donc fonctionnaire dans une Organisation internationale, l’Office européen des brevets, côté face, vous êtes engagée auprès de l’AFFOImonde, comment articulez-vous ces deux aspects ? Il se dit que les OI sont dans un moment d’introspection et que la notion de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) bouscule leur vision du futur. Est-ce là, la passerelle entre l’Office et l’Assemblée ?
Comme vous le savez, Dominique Hoppe, le président fondateur de l’AFFOImonde, travaille lui aussi à l’Office européen des Brevets. Cela a naturellement influencé les relations entre notre assemblée et l’organisation. Pas forcément pour les rendre plus simples d’ailleurs. Nous devons par exemple veiller à ce que chacune de nos expressions publiques respecte le devoir de réserve qui nous incombe. Quant à l’équilibre entre les deux, il repose sur la valeur que chaque structure peut apporter à l’autre. Je crois qu’il est toujours possible de trouver des synergies. Des moyens d’associer les choses pour créer de la valeur, y compris celles qui peuvent sembler les plus contradictoires. C’est un état d’esprit. Que personnellement j’applique à l’articulation entre l’AFFOImonde et l’OEB. Je prends le meilleur de ce que je vis de chaque côté et tente de l’utiliser de l’autre. Mon rêve serait d’aller un cran plus loin et de formaliser, entre l’AFFOImonde et l’OEB, des relations constructives autour de projets réellement communs. Et je crois que le programme SOLIDAIR pourrait être l’occasion de franchir cette étape.
Ce qui nous amène à votre question sur la notion de Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE), qu’on pourrait d’ailleurs nommer Responsabilité Sociétale des Organisations Internationales (RSOI) dans ce cas précis. Le sujet est vaste. Et je ne vais pas entrer ici dans les détails. À première vue on serait tenté de considérer que la RSE ne concerne pas les administrations, nationales ou internationales, leur rôle étant par nature le service public. Mais il s’agit là d’une vue très théorique et structurelle de la RSE. À l’AFFOImonde nous nous concentrons plutôt sur les valeurs par le biais de vues humaines, sociales, sociétales et sociologiques des choses. Dans cette perspective il est évident que les Organisations internationales, en tant qu’ensemble humain, sont en plein questionnement. Et que revisiter l’idée de participation, sous quelque forme que ce soit, aux côtés de la société civile, sur des actions dépassant le cadre exclusif de leurs missions formelles, est une piste à suivre.
La notion de RSE ne bouscule pas la vision du futur des OI. Elle leur apparait au contraire comme une réponse possible face à un avenir devenu plus aléatoire. Le programme SOLIDAIR est d’ailleurs né de ce constat.
La Covid-19 est-elle la goutte d’eau qui a précipité le mouvement ?
Je dirais plutôt le tsunami qui a précipité le mouvement ! La COVID19 a tout changé. Et durablement. Personne ne peut présager de quoi sera fait demain. Les États, les organisations, les entreprises, les gens, tout le monde vit dans une incertitude continue. Et nous devons tous, de l’individu à la structure la plus globale, développer de nouveaux talents pour y faire face. Or, l’histoire a démontée que c’est dans les moments les plus douloureux, les plus incertains, que nous retrouvons les valeurs les plus importantes. L’attention à l’autre, la solidarité, l’empathie. Le monde n’allait pas si bien avant cette crise. Les rétractations nationalistes, le réveil des méfiances, du rejet de l’autre. Tout cela était d’actualité. Et l’est encore. Mais désormais teinté d’une touche de désarroi qui semble avoir pour effet de provoquer le questionnement. On voit naitre ici et là des solutions inattendues potentiellement porteuses de renouveau. Enfin je crois. Je suis optimiste par nature. Et il me semble que cette crise, aussi terrible soit-elle, est également une opportunité à saisir. Il est une citation de Dominique Hoppe que j’aime beaucoup : « L’avenir n’existe pas encore. Pourquoi s’empêcher de le voir lumineux ? ».
Est-ce pourquoi l’AFFOImonde active ses réseaux et lance le programme « SOLIDAIR » » ? Partant du principe qu’il n’y a pas d’humanisme, il n’y a que des preuves d’humanisme... ?
Oui en effet. Si l’univers de la pensée ne se traduit pas en faits, il devient stérile. Il faut sortir du carcan conceptuel, des jeux de pouvoir, des postures, des annonces non suivies, des démarches démagogiques, de tout cet univers de contraintes et de non-réalisation qui, avec le temps, est peu à peu devenu une dangereuse réalité. On y perd la foi dans les décideurs, l’engagement, la confiance en l’avenir. Or, ce sont des vertus nécessaires à toute société pour avancer. La crise actuelle permet de tout remettre en question. Ayons l’intelligence et le courage de le faire. C’est de ce terreau qu’est effectivement né le programme SOLIDAIR ». Il résulte d’une révision introspective de notre Assemblée qui, ces dernières années peinait à trouver du sens dans des environnements de plus en plus rigides, bureaucratiques, dissociés des valeurs de diversité et de service public que nous défendions. C’est en fait une sorte de renaissance pour l’AFFOImonde.
Dans quels domaines allez-vous engager les énergies et les compétences des membres de l’AFFOImonde ?
Bien évidemment en premier lieu autour du programme SOLIDAIR ». Mais un pas après l’autre. Le programme en soi est assez simple à comprendre. Autour de grands sujets sociaux et sociétaux, nous voulons créer une plateforme d’échange et de coordination entre des environnements qui se connaissent finalement assez peu et collaborent surtout par le biais d’objectifs personnels et parallèles plutôt que partagés. Nous voudrions remplacer les intérêts propres par la synergie. Vous l’aurez compris nos cibles sont les Organisations internationales, la Presse, et les structures politiques ciblées en fonction des dossiers. Mais si le principe est simple à comprendre, sa réalisation demandera une stratégie fine et évolutive. Et cette stratégie doit avant tout prendre en compte les nouvelles règles du Nouveau Monde.
En termes globaux notre priorité est donc de développer un nouveau mode de fonctionnement. Une façon de faire qui prend en compte les transformations avérées et à venir provoquées par la crise sanitaire. Nous pensons que l’heure n’est plus aux approches classiques, aux prévisions à long terme, aux plans solides à mettre en place. L’approche habituelle du « On débat, on choisit, on planifie on met en pratique » n’est plus adaptée aux besoins de changement quasi immédiat qui s’impose de plus en plus. Il faut développer de nouveaux talents, une approche plus agile, plus organique. Dès lors, le plan c’est qu’il n’y a pas de plan dans le sens habituel et rigide du terme. Nous voulons développer les choses un peu dans l’esprit des « start-ups ». Puis quand celles-ci prendront forme, il nous faudra donner à l’ensemble une stabilité à même d’empêcher les cafouillages. Nous réfléchissons et testons actuellement une sorte de double « gouvernance » qui permettra de conserver l’agilité et l’opportunisme sans pour autant se perdre dans le manque d’organisation. Le réseau plutôt que la structure. Je vous prie d’excuser la technicalité de mes propos. Mais il est important de faire savoir que nous ne partons pas bille en tête. Nous serons agiles, opportunistes, bienveillants, attentifs à tout et à tous. Le point de départ sera les enfants vivant sous le seuil de pauvreté. Puis nous étendrons le prisme de nos activités en fonction des différents niveaux de réalités. Vous l’aurez compris le modèle se construira plus sur le pragmatisme opérationnel et les valeurs essentielles que sur le débat et la structure.
SOLIDAIR » sera un programme vivant et opportuniste. Nous nous laisserons guider par le bon sens, le niveau de réussite possible, le ressenti de tous les acteurs concernés, l’instinct même, mot qui actuellement peut sembler totalement inapproprié dans ce qu’on considère comme les bonnes pratiques et le professionnalisme. Pour faire court, disons que les dossiers sur lesquels le programme se concentrera s’imposeront d’eux-mêmes en fonction des partenariats et des possibles que ceux-ci offriront. Et que nous devons surtout développer les talents nécessaires pour fonctionner de cette façon.
Une dernière remarque avant de passer à la prochaine question. Il y a quelques années le livre « La stratégie de l’émotion » écrit par la journaliste Anne Cécile Robert m’avait vraiment interpelée. Elle y mentionnait les dangers de cette politique de l’émotion qui devenait hégémonique dans le monde politique. Et je crois qu’elle avait raison. L’émotion ne peut pas être le principal instrument de la politique. Cependant, la véritable question est de savoir s’il faut vraiment choisir entre émotion et raison. Après tout, « Choisir c’est exclure ». Je crois que les décisions politiques devraient se prendre avec la tête, mais que leurs mises en place devraient se faire avec le cœur. C’est ce que nous comptons appliquer pour SOLIDAIR ».
Vous, Mariam Lambert, récemment, vous avez mené une action de grande ampleur pour les enfants précaires... racontez-nous...
Merci pour cette question. Car elle me permet de donner un exemple pratique de la théorie que je viens de décrire. Une démonstration réussie de cet opportunisme agile et organique mentionné précédemment. Tout a commencé par une démarche personnelle. Il n’est pas nécessaire d’aller au bout du monde pour rencontrer pauvreté et désespoir. On les trouve partout. En Belgique, aujourd’hui, 1 enfant sur 4 vit sous le seuil de pauvreté ! Étant moi-même maman de 3 enfants, cette idée m’est insupportable. Il m’est impossible de rester sans rien faire. Depuis quelques années je participe donc, comme des dizaines de milliers de bénévoles, à l’opération annuelle VIVA FOR LIFE, organisée conjointement par la RTBF et la radio « Vivacité », et dont le but est de collecter des fonds pour des associations luttant au quotidien contre la pauvreté infantile. De fait, c’est dans ce contexte particulier que nous avons eu cet opportunisme créatif dont je viens de parler. Ce réflexe de créer des liens, des synergies. De mettre la lumière sur différents possibles. De fil en aiguille, ma participation personnelle a changé de nature. Peu à peu, grâce au bouche-à-oreille au sein de l’Office européen des brevets. Puis, grâce au réseau AFFOImonde, une communauté plus large s’est construite un peu partout dans le monde. Parallèlement les organisateurs de l’événement ont mis en lumière cette participation. Et un pont fut ainsi construit entre un beau projet, des médias, une organisation internationale, et des réseaux de fonctionnaires internationaux et d’expatriés. Cette association spontanée fut d’ailleurs mise en évidence de façon souriante par une petite vidéo d’appel aux dons autour d’un avatar, nommé « Tête Brevet », bien connu au sein de l’OEB et une autre vidéo, moins identitaire, introduisant le projet « papa dessine-moi un avenir » qui sera intégré au programme SOLIDAIR ». Un engagement personnel opportuniste fut donc le point de départ d’un projet de collaboration sur lequel nous travaillons actuellement avec tous les acteurs concernés. Voilà le type d’approche que nous voudrions reproduire et promouvoir.
Avez-vous l’impression que les OI sont un levier d’actions qui s’ignore ? Le 21e siècle tel qu’il commence a besoin de nouvelles cartes dans son jeu, pourquoi pas les OI ?
En effet. Mais les OI ne peuvent jouer un rôle différent que si elles prennent conscience de l’importance de le faire. Il me semble que la crise actuelle permet cette prise de conscience. Quand tout semble aller bien il est plus difficile de se remettre en question. C’est face à l’adversité qu’on se transforme.
Je crois que nos organisations traversent actuellement une double crise. La crise sanitaire, bien sûr. Mais aussi une sorte de crise existentialiste. Longtemps elles ont été admirées, respectées. On les voyait comme une ambition d’évolution internationale partagée par tous, la marque d’une maturité nouvelle dépassant les frontières, la preuve de la marche positive d’un monde désirant s’éloigner du pire, l’expression d’une utopie prenant forme réelle. Mais ces perceptions se sont peu à peu dissoutes. Les organisations internationales sont de plus en plus pointées du doigt, questionnées, parfois même détestées. Nombreux sont ceux qui ne leur font plus confiance. Aujourd’hui, déstabilisées par une situation sans précédent dans l’histoire de l’humanité, interpelées par ce désamour et cette méfiance des peuples, elles sont dans un état de crise propice à l’autocritique. Peut-être un mal pour un bien finalement. Nombre d’entre elles se questionnent sur leurs activités, sur les moyens de recréer des liens avec les gens, de redonner confiance et respect. Elles s’interrogent sur leur « raison d’être » et réfléchissent à la manière de se réinventer. Dans ce processus introspectif, au-delà des frontières de leurs missions techniques, elles s’interrogent également sur leur responsabilité sociale et la possibilité de s’engager par d’autres moyens au service des peuples et des nations. Nous voulons accompagner cette réflexion. L’alimenter par les valeurs de l’AFFOImonde. Et SOLIDAIR » en est un moyen.
Alors oui, je crois que les OI peuvent à nouveau jouer un rôle central dans la redéfinition du monde si elles se réinventent et réapprennent à créer espoir et valeur. C’est précisément ce que nous voulons soutenir et stimuler.
L’AFFOImonde, comme son nom l’indique, a toujours été au service de la langue française, des diversités linguistiques, culturelles et conceptuelles, elle a toujours porté haut le respect des peuples. « Bénéficiant » de l’urgence du moment, l’AFFOImonde est-elle, aussi, à un tournant de son histoire ?
Absolument. Mais je ne crois pas être ma meilleure personne pour aborder ce sujet spécifique. Je n’ai pas le recul historique nécessaire. Je vous invite à poser la même question à notre président, qui aura certainement beaucoup plus de choses à dire sur le sujet que moi. Je peux juste partager ce que j’ai constaté. L’assemblée était, disons, désabusée. En recherche d’un nouveau souffle dans son besoin de créer de la valeur. Les Organisations internationales étaient de plus en plus insensibles aux diversités linguistique, culturelle et conceptuelle. Mais la crise sanitaire a changé les choses. La diversité semble redevenir attirante. Et les valeurs essentielles qui étaient ignorées sont à nouveau d’actualité. L’AFFOImonde peut donc trouver ce second souffle sur ses valeurs fondamentales. Mais au-delà de cet aspect global concernant l’Assemblée, il me semble qu’il est aussi important de prendre en compte les dimensions personnelles, les motivations individuelles de chaque membre. J’en reviens à certains éléments qui apparaissent dans le discours ci-dessus. Le besoin de créer du lien. De retrouver l’essentiel. Mes nombreux engagements sur le terrain humanitaire m’ont permis de faire un constat ; sincèrement offrir son temps, son énergie et un peu de son cœur aux autres, sans calcul et sans « intérêt personnel » - dans le sens qu’on donne au mot aujourd’hui - est tout simplement le meilleur moyen de se faire du bien à soi-même. Une règle élémentaire curieusement oubliée et pourtant tellement évidente. C’est ce qu’on fait pour les autres qui nous apporte le plus de satisfaction personnelle.
Je crois que cet aspect participe également à la renaissance de l’AFFOImonde.
Mariam Lambert, quelle est la prochaine étape de votre engagement ?
Il y a deux réponses à votre question. La réponse de Mariam et la réponse de la Vice-présidente de l’AFFOImonde. Personnellement je vais continuer à faire ce que j’ai toujours fait. M’engager sur le terrain. Aussi souvent que possible. Offrir mon temps et mon énergie à ceux qui en ont besoin. Et dans mon rôle de Vice-présidente et responsable de Programme, je vais tenter de mettre en place tout ce que je viens de vous décrire. En pratique, nous nous sommes fixé le mois de mars (et la Journée internationale de la Francophonie) comme première étape. Je vous remercie donc du fond du cœur de m’offrir l’opportunité d’en faire part à vos lecteurs de l’espace francophone.
* AFFOI - Assemblée des fonctionnaires francophones des organisations internationales