« J’ai fait ce voyage au Sénégal pour découvrir des plantes et j’y ai rencontré des hommes », raconte un naturaliste français. Quelques mois avant sa mort, et cinquante ans après les faits, Michel Adanson, le protagoniste de La porte du voyage sans retour, le troisième roman de David Diop, est une sorte de savant misanthrope, « prisonnier volontaire d’un de ces rêves d’encyclopédie du siècle des philosophes », dont l’unique but avait été de s’élever au sommet de la science botanique.
« La porte du voyage sans retour » : racines africaines
28 septembre 2021 - par
Le Devoir