C’est dès le début de l’année 2019 que les Québécois auront pu constater — si cela n’était pas déjà fait auparavant — la place croissante qu’occupe le politiquement correct dans la sphère publique. De l’annulation du spectacle du jeune humoriste Zach Poitras pour cause d’appropriation culturelle, à l’exclusion de la professeure Nadia El-Mabrouk d’un colloque syndical en raison de sa défense d’une laïcité ferme, force est de reconnaître que le politiquement correct n’est pas près de disparaître.
Le politiquement correct comme pathologie du conformisme
15 avril 2019 - par
Le Devoir