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MADAGASCAR - L’ile Sainte-Marie  : entre pirates, baleines et trésors naturels

MADAGASCAR - L’ile Sainte-Marie  : entre pirates, baleines et trésors naturels

L’ile Sainte-Marie offre un décor enchanteur sans perdre son âme  : on y profite, à son rythme, de la végétation tropicale luxuriante, des petites criques et des eaux turquoise du lagon. Lieu authentique encore préservé du tourisme de masse, cette bande de terre de 50 km de long et 5 km de large est un véritable havre de paix situé face à la côte orientale de la Grande Terre.

28 août 2024 - par Anne-Françoise Counet 
 - © Edgar Fonck
© Edgar Fonck

L’ile aux pirates
Au-delà de son aspect paradisiaque, les légendes qui l’entourent en font aussi la particularité. À commencer par celles des pirates, qui sont des centaines à y avoir fait étape entre les 17e et 18e siècles. L’ile doit son nom à la Vierge car elle aurait été découverte un jour de L’Assomption vers 1506 par des navigateurs portugais échappant à un naufrage. Pendant deux siècles, cette petite anse protégée est un repaire de pirates qui guettent les navires, chargés de richesses, revenant des Indes. Ces flibustiers côtoient harmonieusement la population locale et se font même enterrer sur place.
Récemment restauré, le cimetière des pirates, à proximité d’Ambodifotatra – village chef-lieu de l’ile – est le gardien de leur mémoire et fait partie des lieux incontournables à visiter.

Une présence française
En 1750, le caporal français dit «  La Bigorne  » échoue à Sainte-Marie. Il épouse la reine Betty, qui cède la souveraineté de l’ile à la France. Après diverses péripéties entre Français et autochtones, Sainte-Marie devient une colonie française de 1822 à 1960. Il est intéressant de noter qu’au moment de l’indépendance, en souvenir de leur histoire intimement liée à la France, les Saints-Mariens se voient accorder un privilège spécial  : le droit de choisir la nationalité française ou malgache. L’une des traces les plus visibles de cette période coloniale est la petite cathédrale construite par des missionnaires catholiques au XIXe siècle, la plus ancienne église en pierre de Madagascar.

Le paradis des baleines
C’est la grande attraction de fin juin à octobre, époque où plusieurs milliers de baleines à bosse, provenant des mers du Sud, se retrouvent dans l’étroit chenal entre la Grande Terre et Sainte-Marie. Le peu de profondeur et la tranquillité des eaux constituent un site idéal pour la reproduction et pour les premières semaines de vie des baleineaux. On assiste à de vrais spectacles de sauts et de chants de cétacés, parfois à quelques centaines de mètres à peine, de la plage.

Au sud se trouve la minuscule ile aux Nattes (3 km2), séparée de Sainte-Marie par un bras de mer de 200 m de large que l’on traverse uniquement en pirogue. On pénètre dans une carte postale  : de magnifiques plages de sable blanc, un lagon aux eaux turquoise propices à la plongée, des chemins de sable, un petit village (et même une école), quelques hébergements touristiques. Pas de voiture, ni d’électricité mais un accueil particulièrement souriant et chaleureux. Un petit paradis encore préservé  !

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