Le juriste estime que sortir de l’ordre constitutionnel actuel ne va pas propulser le pays dans le chaos mais, au contraire, « ouvrir la voie à des institutions de transition démocratique susceptibles de redonner espoir au peuple ». Il évoque, par ailleurs, son rôle au sein de la société civile pour l’élaboration d’un plan de transition consensuel, qui pourrait constituer une alternative sérieuse à la tenue d’une élection présidentielle condamnée à l’échec, et jeter les fondements de la nouvelle République.
Madjid Benchikh. Professeur émérite à l’Université de Cergy-Pontoise et ancien doyen de la Faculté de droit d’Alger : « Nous ne sommes qu’au tout début de la lutte pour la démocratie »
26 mai 2019 - par
El Watan