« Si ce ne sont pas des livres, ce sont des médicaments. » On cherche une place pour s’asseoir, les sièges sont pris, dans le studio encombré, qui lui sert aussi d’atelier, de lectures en cours, philosophie et art, et de potions qu’il ingurgite pour se remettre, un thermomètre, du thé refroidi, et puis ces tableaux immenses, un diptyque aux yeux écarquillés dont on a l’impression qu’il vous protège et vous menace dans le même temps. Maurice Mboa vous parle immédiatement de son opération, sur un ton badin, comme si c’était arrivé à quelqu’un d’autre.
Maurice Mboa et ses tableaux qui sont des énigmes sereines
9 mars 2021 - par
Le Temps