Il y a deux manières d’esquiver la question de la survie du français tout en prétendant s’en préoccuper. La première consiste à dire que si seulement nous faisions plus d’enfants, tout irait soudainement mieux. C’est l’esquive démographique. La deuxième consiste plutôt à dire que nous prétendons aimer notre langue mais que nous la parlons très mal, ce qui ferait de nous des hypocrites. C’est l’esquive esthétique.
QUEBEC - L’art de se ficher du français en prétendant s’en préoccuper
8 août 2017 - par
Le journal de Montréal