Robert Badinter ne vit plus en ce bas monde. Voilà sa mémoire aujourd’hui couverte d’hommages. Les médias parlent déjà de sa mise au Panthéon dans une manière de « santo subito » laïque. Ce ne serait que justice, vertu que l’ancien garde des sceaux a si bien servie. La France prend sans doute conscience qu’elle vient de perdre la dernière haute figure morale de son monde politique.
Robert Badinter, de l’opprobre à l’icône
20 février 2024 - par
Jean-Noël Cuenod