« Je vous parle de Bertha. Bertha est morte. » Debout près du cercueil de sa mère, Rodney Saint-Éloi se répète cette phrase, pour douter de chaque mot. Car que reste-t-il de nous, de notre mémoire lorsque la dépositaire de notre enfance rend les armes, emportant avec elle à tout jamais les non-dits, les histoires, les apprentissages ?
Rodney Saint-Éloi : « aucun peuple n’est plus petit que son poème »
17 octobre 2020 - par
Le Devoir