C’est souvent le cas dans les procès en assises, même s’ils traitent, comme c’est le cas depuis le mardi 10 mai à Paris, d’un sujet aussi exceptionnel que le génocide de 1994 au Rwanda. Lors de ces toutes premières journées consacrées à l’étude de leur personnalité et qui balaient en accéléré l’ensemble de leur vie, les accusés cherchent à apparaître sous leur meilleur profil avant que l’examen des faits et la succession des témoins à la barre ne nuancent le tableau.
RWANDA - Au tribunal, les bourgmestres font profil bas
génocide
15 mai 2016 - par
Le Monde