Comme tous les matins, au réveil, tu ne suis pas les préconisations du ministère de la Santé, et tu prends ton téléphone en main avec les yeux mi-clos, avant même de passer par la salle de bains. Pourtant, aucune urgence ne t’y attaches. Tu n’es ni un chirurgien de garde ni un éminent policier à la brigade antiterroriste. Tu n’attends ni appel du Kremlin, ni mail de la Maison Blanche, pas même un appel de ta mère.
Ta vie en l’air. Vie consignée
Par Fatym Layachi - chroniqueuse Tel Quel - Maroc
14 février 2016 - par
Tel Quel