Un dimanche après-midi dans un maquis de Wayalguin, à Ouagadougou. La bière locale mousse dans les verres du restaurant sur fond d’odeur des brochettes grillées. Sous l’œil amusé du serveur, le ton monte entre deux clients. « Toi le Yadga mangeur de riz, tu es mon esclave ! », invective le premier avant de s’entendre rétorquer un définitif : « Et vous les Gourmantché, avec votre sorcellerie, vous n’êtes que des escrocs ! »
« Toi le Yadga mangeur de riz, tu es mon esclave » : pour rire et faire la paix, les Burkinabés s’insultent
21 janvier 2020 - par
Le Monde Afrique