Depuis mardi 17 mars, jour de l’entrée en vigueur des mesures de confinement, l’espace dans lequel vit Inès s’est brutalement réduit à dix mètres carrés – la superficie de sa chambre dans son foyer d’étudiantes sur l’île Saint-Louis, à Paris. Un lit simple, un lavabo, une étagère bourrée de provisions, des chaussettes qui sèchent sur le radiateur et un bureau derrière lequel elle passe une bonne partie de sa journée. Tel est le décor de sa nouvelle vie.
« Tout d’un coup, c’est le vide » : loin de leurs familles, la solitude des étudiants étrangers
25 mars 2020 - par
Le Monde