Dans le champ des Belemgnegre, les courgettes fleurissent sous le maïs et les poireaux embrassent les papayers. Drôle de mariage de fruits et légumes. En agroécologie, on appelle ça « l’association des cultures ». « On met des plantes “amies” côte à côte pour qu’elles se protègent mutuellement des ravageurs, pas besoin de pesticides », explique Razack Belemgnegre en sillonnant les allées de sa ferme de Roumtenga, un village à la périphérie de Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso.
Une ferme agroécologique veut réinventer « le monde d’après »
12 mai 2020 - par
Le Monde