Le séisme politique qui a touché le pays et les dernières élections qui ont porté M. Charlot Salwaï, francophone, au poste de Premier ministre, accompagnent une économie en récession et semblent faire écho aux séismes, cyclones et catastrophes naturelles qui ont frappé l’archipel.
- le président Baldwin Lonsdale rencontre Ban Ki-moon pour parler des risques naturels (Ph : Com ONU)
POLITIQUE
Il n’y a eu qu’une seule session parlementaire ordinaire cette année, au lieu des deux prévues par la constitution. Le pays semblait à l’arrêt, choqué notamment par l’emprisonnement de quatorze députés et ministres reconnus coupables de corruption et condamnés en appel à des peines allant de trois à quatre ans de prison ferme. Profitant d’un voyage à l’étranger du président de la République, qu’il remplace en cas d’absence, le président du Parlement, Marcello Pipite, a gracié tout le monde, y compris lui-même, pratique illustrant le comportement récurent de certains hommes politiques du pays et retardant sa transition démocratique. Le président du pays, Baldwin Lonsdale, suivi par la Cour Suprême, casse alors cette décision donnant dix jours à la majorité et à l’opposition pour s’entendre et former un gouvernement d’union nationale et diriger le pays jusqu’aux prochaines élections prévues fin 2016. Mais le Premier ministre, Sato Kilman, rejetant cette demande, reconstitue un gouvernement en remplaçant les élus condamnés par d’autres membres de « sa » majorité.
Au Parlement par contre, le départ des députés se traduit par un contrôle par l’opposition des deux tiers des sièges restants. Devant cette impasse et cette fronde, le président Lonsdale décide de dissoudre le Parlement et provoque des élections anticipées en janvier. 263 candidats se présentent, dont 50 sans étiquette, les autres candidats représentant vingt-sept partis politiques différents. Comme à l’accoutumée, aucun parti n’approche la majorité absolue des sièges. Les deux partis « historiques » - le Vanua’aku Pati de l’ancien Premier ministre Joe Natuman, et l’Union des partis modérés, privée de son dirigeant Serge Vohor condamné pour corruption - talonnent le jeune parti Terre et Justice de Ralph Regenvanu, arrivé en tête. Le Premier ministre et le chef de l’opposition sortants, Sato Kilman et Joe Natuman, conservent chacun leur siège de député. Kilman est toutefois le seul député de son propre parti, le Parti progressiste populaire, à être élu. Seules huit femmes étaient parmi les candidats, soit deux de moins qu’en 2012 et aucune n’est élue. Si la mission d’observation électorale envoyée par le « Commonwealth des nations » à la demande du Vanuatu a indiqué que « les élections se sont déroulées sans souci majeur », en avril, après une contestation devant la Cour suprême, le recomptage des voix a donné trois voix supplémentaires au parti Vanuatu’s Graon mo Jastis (Terre et Justice) de Ralph Regenvanu ce qui lui a permis de gagner un siège.
- Charlot Salwaï, le nouveau Premier ministre du Vanuatu ( Ph : Com gouv NC)
Le 11 février, la nouvelle Assemblée porte Charlot Salwaï, francophone, au poste de Premier ministre avec une majorité sans précédent de 46 des 52 voix du Parlement, 5 nuls, 1 abstention. Il était toutefois le seul à briguer le poste. Originaire de l’île de Pentecôte, Charlot Salwaï, membre historique de l’union des Partis Modérés (UPM), a su rassembler bien au-delà de son parti et du clivage anglophones/francophones. Il a su fédérer une classe politique disparate en un « Mouvement de Réunification pour le Changement » (Reunification Movement for Change, RMC, centre droit) qui rassemble le Vanua’aku Pati, le GJP de Ralph Regenvanu, l’Union des Partis Modérés (UPM) et le Parti National Unifié (National United Party, NUP). Charlot Salwaï, qui eut en charge plusieurs portefeuilles au sein de précédents gouvernements, a aussi été secrétaire particulier du Premier ministre Maxime Carlot de 1991 à 1995. La composition du gouvernement Salwaï a été connue dès le 16 février.
Suite aux mauvais résultats aux élections pour les femmes, une réflexion est désormais engagée pour étudier les modalités de modification de la constitution afin d’assurer la présence de femmes au sein du Parlement. Le nombre de sièges qui leur serait réservé n’a pas encore été arrêté. « Cela fait plus de dix ans maintenant qu’il n’y a pas eu de femme députée », signale Robert Warsal, ministre de la Justice.
Les hommages nationaux et régionaux ont afflué à l’annonce du décès de l’ancien Premier ministre de Vanuatu, Edward Natapei, décédé le 28 juillet à l’âge de 61 ans. Au plan local, toutes tendances confondues, les partis politiques ont salué la mémoire d’un homme d’État disparu trop tôt et qui avait occupé par deux fois (2001-2004 et 2008-2010) le poste de Premier ministre.
- L’île d’Ambrym (Ph : Flickr - Claire Cousergue)
ÉCONOMIE
L’économie du pays a été secouée par une série de chocs négatifs qui ont entraîné une chute du PIB de -1,0 % sur 2015 après plusieurs années de croissance soutenue supérieure à 2 % en 2013 et 2014. Les énormes dégâts aux infrastructures dus au super cyclone Pam de mars 2015, des conditions sévères d’El Niño, les problèmes liés à la réfection de la piste de l’aéroport international de Port-Vila dont dépend le tourisme international première ressource du pays, et le retard de vote de la loi de finances 2016 du à la dissolution du Parlement, en sont les principales causes.
- Variations du PIB en % (source : BAD)
- Les dégats causés par le cyclone Pam ( Ph : Flickr - Michael Coghlan)
Le pays avait affiché de bonnes performances économiques au cours de ces dernières années, principalement soutenues par le tourisme, le BTP et les aides au développement. Cependant, les principaux obstacles à la mise en œuvre des programmes d’assistance persistent. L’isolement et l’éloignement du pays, la petite taille du marché, des institutions à moderniser, limitent la capacité d’absorption de chocs économiques. L’économie rurale est agricole, et essentiellement une agriculture de subsistance, en dehors de quelques productions à l’exportation de coprah, de viande de bœuf, de cacao et de kava. La Banque asiatique de développement (BAD), un des principaux opérateurs de développement, a octroyé au pays, depuis son accès à l’indépendance en 1981, 160 millions d’euros d’aides au développement. Suite aux dégâts provoqués par le cyclone Pam, la BAD a débloqué 900 000 euros d’aide d’urgence.
Dans le cadre de la convention de coopération régionale entre la France, la Nouvelle-Calédonie et le Vanuatu, 300 000 euros ont été alloués au Vanuatu pour financer des projets éducatifs. Depuis quatorze ans que cette convention est en place elle a permis de financer nombre de projets de développement notamment dans les domaines de la santé et de l’éducation. Une commission mixte qui rassemble les parties prenantes se réunit annuellement pour définir le montant de l’enveloppe et les actions à soutenir. La Nouvelle-Calédonie a proposé de faire évoluer la convention de coopération, essentiellement financière, vers un véritable partenariat global entre les administrations et de développer les échanges entre les entreprises. Les services du Vanuatu et de la Nouvelle-Calédonie vont travailler ensemble afin de pouvoir inscrire, avant la fin de l’année, les différents partenariats possibles dans un amendement à la convention de coopération régionale. Dans le même esprit de resserrement de liens « forts et historiques », le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie a annoncé, après accord de Paris, une levée de l’obligation de visas, sous certaines conditions, pour les visiteurs vanuatais. Plusieurs milliers de Vanuatais sont de fait installés de longue date en Nouvelle-Calédonie.
En janvier, les compagnies aériennes Air New Zealand, Qantas et Virgin Australia ont annoncé qu’elles suspendaient leurs vols vers l’aéroport de Port-Vila en raison d’insuffisantes conditions de sécurité suite à la dégradation de la piste liée plus à la multiplication des vols humanitaire après le cyclone Pam qu’au cyclone lui-même. Moins d’un mois après l’élection de Charlot Salwaï au poste de Premier ministre en février, les travaux de réfection de la piste de l’aéroport international Bauerfield à Port-Vila ont débuté et étaient pratiquement achevés en avril. Le nouveau chef de l’exécutif local avait fait de ce chantier une priorité. Aircalin a maintenu ses vols vers la capitale vanuataise. Financés par la Banque mondiale à hauteur de 54 millions d’euros, les travaux incluent également une mise à niveau des installations de la plateforme aérienne de Bauerfield.
- Les installations de la plateforme aérienne de Bauerfield toujours en question (Ph : Flickr : Michael Coghlan)
Première ressource économique du pays, le tourisme a été dans la tourmente à bien des égards. Aux dégâts aux infrastructures et à la suspension des vols de deux grandes compagnies étrangères, se sont ajoutés des incidents et accidents qui entachent un peu plus l’image du pays, considéré encore il y a peu comme « le pays le plus heureux au monde ». Les incidents entre opérateurs locaux de transports, taxis ou minibus se sont soldés par des heurts et par l’agression d’une femme qui déplorait sur les réseaux sociaux la façon dont les touristes étrangers étaient sollicités par plusieurs transporteurs concurrents, dès leur arrivée à quai. Cet incident faisait suite à une scène de caillassage d’un minibus de tour-opérateur, toujours sur le quai de la capitale, fin février 2016. Par ailleurs en juin, une collision impliquant un bus transportant des touristes australiens en escale dans la capitale vanuataise Port-Vila a fait trois morts et une douzaine de blessés, portant un nouveau coup au secteur touristique en crise.
SOCIÉTÉ - CULTURE
Tel un rituel immuable, les transitions politiques s’accompagnent de remaniements du conseil d’administration de la Société de Radiodiffusion et de Télévision (SRTV). Ainsi, à sa tête a été nommé Johnety Jeredy, ancien haut fonctionnaire au ministère des Affaires étrangères, mais aussi ancien journaliste à Radio Vanuatu durant les années 1990. D’autres anciens journalistes de la SRTV et de médias locaux ont aussi été nommés au nouveau conseil d’administration, comme Gratien Tiona, Aristide Meltecoin ou encore Wilson Toa. Le motif avancé par le nouveau pouvoir pour justifier ce nettoyage est l’incurie du précédent conseil dans le dossier de la couverture par la radio nationale des îles les plus éloignées de cet archipel (qui en compte plus de 80), selon PAD. De nombreux émetteurs en ondes courtes et moyennes, censés servir les îles les plus éloignées, étaient depuis longtemps inopérants, posant ainsi un problème de sécurité publique, notamment pour la diffusion d’alertes lors de passages de cyclones. Sur ce dossier, la SRTV a signé, fin 2015, un accord officialisant une aide de la Chine pour rénover le matériel existant, jugé obsolète. Ce projet vise à mettre en place une diffusion du signal radio et télévision sur de longues distances et en numérique.
Venus à Port-Vila pour défendre la candidature de Tahiti pour les Jeux du Pacifique de 2023, Nicole Sanquer-Fareata, ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, de la jeunesse et des sports et Tauhiti Nena, président du Comité olympique de la Polynésie se sont entretenus avec le nouveau Premier ministre, Charlot Salwai, en fonction depuis le 11 février dernier. Les discussions ont également porté sur l’accueil des mini-jeux de décembre 2017 qui devraient se tenir au Vanuatu. Le pays a connu différents problèmes politiques et climatiques ces derniers mois, mais le Parlement est bien conscient des engagements financiers qu’il doit prendre afin de recevoir les délégations du Pacifique, lors de cette grande compétition sportive régionale, tout en respectant les obligations du Conseil des Jeux.
Le pays le plus exposé au monde aux risques naturels
- Seulement un des quatre risques majeurs... (Ph : Flickr - Michael Schilling)
Depuis quatre ans, le pays est classé « pays le plus exposé aux risques naturels du monde » si l’on considère l’indice de risque mondial publié par l’Université des Nations Unies en Allemagne. L’indice à 36,5, bien devant les Philippines (28,3) et même devant le voisin Tonga (28,2), signifie que 64 % de la population du pays est exposée chaque année à un risque naturel. Ou, par exemple, que sur les 280 000 habitants, 90 000 sont considérés exposés au risque séisme. On notera au passage que si l’on ne regarde que les indices publiés par l’une ou l’autre université mondiale, le pays est passé du plus heureux au monde en 2010, au pays le plus à risque au monde en 2012, l’un n’empêchant peut-être pas l’autre, dépendant des critères qui sont intégrés dans ces calculs.
Égrenées sur une partie de la « Ceinture de feu » du Pacifique dont elles sont issues, en zone tropicale humide, les quatre-vingts îles de l’archipel sont régulièrement soumises à l’un ou l’autre des quatre risques naturels majeurs contre lesquels l’homme ne peut se protéger : le cyclone tropical, le séisme, le tsunami, l’éruption volcanique.
L’activité sismique, source potentielle de tsunamis, a été particulièrement intense cette année, notamment dans le Nord de l’archipel zone tectoniquement plus active. Hormis les séries de secousses ressenties chaque mois, deux secousses de forte magnitude, l’une de magnitude 7,1 sur l’échelle ouverte de Richter, une autre de 6,9, ont fait trembler les îles au nord et au nord-est de l’île d’Espiritu Santo, rapporte l’institut géophysique américain USGS. Dans les deux cas, aucun dégât ni blessé n’a été immédiatement signalé et ces événements sismiques n’ont déclenché aucune alerte régionale durable au tsunami.
Avec de nombreux volcans en activité sur plusieurs îles, il en est toujours un qui connaît un regain d’activité et se fait menaçant. Cette année plusieurs systèmes volcaniques ont dû faire l’objet d’un rehaussement du niveau d’alerte à 2 sur une échelle de 5. Le volcan de l’île d’Ambae (Nord-est de l’archipel), dont les zones les plus à risque ont une nouvelle fois été celles proches du cratère du Manaro qui abrite un lac acide, le Voui ; le volcan Yasur de l’île de Tanna (Sud de l’archipel de Vanuatu), qui constitue aussi une destination touristique de premier plan ainsi que le volcan de l’île d’Ambrym.
Le risque cyclonique s’est manifesté avec le cyclone Pam, qui a frappé l’archipel le 13 mars 2015 en tuant douze personnes et provoqué d’importantes destructions. La facture a été chiffrée en août à près de 400 millions d’euros de dégâts matériels, a précisé le gouvernement. Un an après son passage, les travaux et l’aide se poursuivent pour les secteurs-clés, comme la santé et l’éducation avec la réfection de dispensaires ou la reconstruction d’écoles. Mais on parle surtout de la grande résilience de la population, habituée, si tant est qu’on puisse l’être, à l’adversité, sans fatalisme, mais avec la volonté de reprendre la vie et de reconstruire, avec l’aide appréciée de toute la communauté régionale et internationale.
Enfin, après avoir connu d’importantes pluies et inondations, le pays est aussi durement touché, depuis plusieurs mois, par une vague de sécheresse provoquée par la persistance du phénomène climatique El Niño.
Intitulé « Lokol Stael » Regards ethnographiques sur le quotidien au Vanuatu (Malekula et Tongoa) », une exposition de photographies réalisée par Jocelyn Aznar et Maëlle Calandra, respectivement doctorants en ethnolinguistique et en anthropologie s’est tenu en juin sur le site du CREDO de l’Université d’Aix-Marseille.
Le vendredi 15 juillet a été célébrée la Journée Nationale Française à l’Alliance française de Port-Vila. C’est aussi le jour, avec le décalage horaire, où les Français du Vanuatu ont appris l’attentat de Nice. Après quelques mots de l’ambassadeur de France, une minute de silence a été respectée. La chanteuse Vanuella Watt (fille du célèbre sculpteur vanuatais Emmanuel Watt) a ouvert le concert en entonnant l’hymne national français.
L’Alliance française de Port-Vila a soutenu une action des élèves des écoles primaire et secondaire francophones du village d’Olal sur « l’île aux volcans » d’Ambrym pour contribuer à la sauvegarde des légendes de la région et valoriser la langue et la culture.
Le film australien « Tanna » tourné sur l’île éponyme au sud du pays a remporté deux prix dès sa sortie à la Mostra de Venise. C’est un film fort, une histoire sincère jouée par la tribu Yakel qui parle de la fidélité, d’un amour interdit et des traditions ancestrales, mais qui veut aussi dire au monde « Regardez, nous existons ! Nous habitons sur une toute toute petite île dans le Pacifique Sud. Nous existons. Nous sommes là. Que pouvez-vous apprendre de nous ? », interroge Joseph Nako, un membre de la tribu.
- L’image du bonheur n’est jamais loin... (Ph : Flickr - Thomas Ballandras)
SCIENCES
À travers une convention signée entre l’Ambassade de France et l’Institut d’archéologie de la Nouvelle-Calédonie et du Pacifique (IANCP), en présence de Lazare Asal, directeur du Centre culturel du Vanuatu (VKS), le Fonds de coopération économique, sociale et culturelle pour le Pacifique dit « Fonds Pacifique », principal instrument de coopération régionale de la France dans le Pacifique, finance un programme de recherches archéologiques sur l’île de Maéwo dans le nord-est du Vanuatu, l’une des îles les moins connues et les plus isolées de l’archipel afin de réaliser un inventaire archéologique, des relevés de sites et de fouilles stratigraphiques. Cette convention octroie une subvention de 35 000 euros à l’IANCP dont l’objectif principal, en partenariat avec le Centre Culturel du Vanuatu (VKS), l’Université Nationale Australienne (ANU), l’Université de Waikato et le musée de Tahiti et des îles, est de travailler sur le patrimoine archéologique traditionnel avant l’arrivée des Occidentaux.
« Le Vanuatu, oscillation entre diversité et unité », tel est le thème du colloque international organisé à Port-Vila en avril par l’université de Toulouse et l’AUF qui rappellent : « 83 îles, 3 langues officielles et 120 langues locales, la diversité constitue la spécificité de l’archipel du Vanuatu. Au-delà de cette fragmentation d’ordre géographique, culturelle et linguistique, la “voie mélanésienne”, identité commune des peuples mélanésiens, constitue un facteur d’unité, bien que menacé, notamment par les conséquences de la mondialisation ». À travers une réflexion sur l’environnement juridique, économique et socioculturel du Vanuatu, le colloque aborde les questions fondamentales et tellement d’actualité : la diversité, fondement d’une unité ; la diversité menace de l’identité ? l’unité, garante de la diversité ? la diversité, garante ou menace de l’unité ? Un autre colloque coorganisé par le Centre de Recherche et de Documentation sur l’Océanie et l’AUF s’est tenu en mai sur le thème « Pour une histoire de la préhistoire océanienne : approches historiographiques et épistémologiques de l’archéologie dans le Pacifique ».
Dans le cadre de la coopération France – Vanuatu, l’ambassade de France octroie chaque année des bourses à des élèves vanuatais leur permettant d’étudier dans des cursus francophones au Vanuatu, en Nouvelle-Calédonie, ou en France métropolitaine. L’ambassade a renouvelé son allocation de bourses à treize jeunes gens qui poursuivent le cursus entamé les années précédentes en Nouvelle-Calédonie ou en France, du niveau L2 au niveau doctorat. Elle soutient également la formation continue de six professeurs vanuatais francophones.
Quelques parutions en français
Dousset. Laurent, 2016. La Sorcellerie en Mélanésie : Élicitation de l’inacceptable. L’Homme, 2016, 2 (218), pp.85-115.
Dousset. Laurent, 2015. Matérialités de la parenté. Exemples d’Australie et du Vanuatu, Conférence au séminaire interinstitutionnel SHS/Cresica. Nouméa : Université de la Nouvelle Calédonie, 08 octobre 2015.
Durand Marie, 2015, « Maisons-cuisines, alimentation et histoire des matrilignées à Mere Lava, Vanuatu. Une esthétique de l’efficacité sociale ? ». 5e Congrès Asie-Pacifique, INALCO, Paris, 9-11 septembre
Hochet Antoine, 2015, Les enjeux de l’aide au développement à Vanuatu, EHESS
Vennemani Jean-Michel, réalisateur, 2016. « Vanuatu - Tout le monde sur son île ».
Genre : Écologie & Environnement/Histoires & Civilisations. Sortie du DVD le 30/04/2016