- Disparition d’un "héros de l’environnement"
L’année 2017 a démarré avec des émotions ambivalentes au Vietnam. En même temps que s’amorçait l’année « APEC Vietnam 2017 », la communauté scientifique internationale apprenait le 10 janvier la triste nouvelle du décès du professeur Vo Quy, considéré par plusieurs comme le « père de l’environnement » au Vietnam (1). Né en 1929 dans la province de Ha Tinh, il avait étudié en Chine et en Russie, où il a obtenu son doctorat (PhD) dans les années 1960. Il avait entre temps participé à la fondation de l’Université de Hanoi après 1954. En 1985, il a aussi contribué à fonder le Center for Natural Resources and Environmental Studies (CRES) de Hanoi. Ornithologue de formation, passionné de terrain, ayant contribué à la mise sur pied et au développement du réseau d’aires protégées du pays à partir de 1962, ses deux tomes de Birds of Vietnam, parus respectivement en 1975 et 1981, demeurent encore des références aujourd’hui. Il fut nommé « Héro de l’environnement » par le Time magazine en 2008, qui le voyait comme un « one-man environmental machine » (2).
- Le Secrétaire du parti Nguyen Phú Trọng - Ph : Flickr - FMI
POLITIQUE
L’année « APEC Vietnam 2017 » aura teinté la deuxième année du second mandat de Nguyen Phú Trọng comme secrétaire du parti. Au total, quelque 200 conférences et réunions étaient prévues, dont 20 réunions ministérielles, incluant douze réunions préparatoires qui se sont déroulées entre février et octobre dans huit villes différentes du pays, préparation qui a culminé avec le Sommet de l’Asia-Pacific Economic Cooperation (APEC) proprement dit, et la « Semaine économique des leadeurs de l’APEC », du 5 au 11 novembre 2017 à Đà Nẵng. Outre des réunions d’officiels séniors, les principaux thèmes des réunions préparatoires ont touché le commerce (Hà Nội en mai), le tourisme (à Hạ Long en juin), la sécurité alimentaire et le développement agricole durable en réponse aux changements climatiques (à Cần Thơ en août), ainsi que la question des petites et moyennes entreprises et celle de la gestion des désastres (en septembre). L’objectif officiel du Vietnam était de travailler à atteindre les « Objectifs de Bogor ». Déterminés lors du sommet de l’APEC tenu à Bogor en 1994, ils consistaient à libéraliser le commerce et les investissements dans la zone Asie-Pacifique avant 2010 pour les pays dits développés et avant 2020 pour ceux dits en développement.
Par ailleurs, le Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI) observait récemment une augmentation exponentielle du budget militaire vietnamien : +699 % entre les deux périodes quinquennales de 2006-2010 et de 2010-2015, destinés à 44 % (2011-2015) aux bateaux et sous-marins, alors que le pays passait du 43e au 8e rang des principaux importateurs d’armes au monde (3). En fait, le budget militaire vietnamien est passé de 1,0 milliard de $ ÉU en 2005, à 2,7 milliards en 2010, puis à 5,0 milliards en 2016. On peut rappeler que, dans sa tournée asiatique, fin mai 2016, le président des États-Unis, Barack Obama, s’était rendu au Vietnam, principalement pour annoncer la levée de l’embargo des États-Unis sur les ventes d’armes létales au Vietnam, normalisant ainsi complètement les relations entre les deux pays. Cette militarisation à la course, suit, toutes proportions gardées, celle de la Chine, dont le budget militaire serait passé de 46 milliards de $ ÉU à 215,2 milliards sur la même période (www.sipri.org). C’est un réarmement inquiétant dans une région où les habitants ont déjà beaucoup trop souffert de confrontations qui les dépassaient. S’agissant des relations du Vietnam avec la France, le 24 février, la visite du secrétaire d’État français, Jean-Vincent Placé, pour une séance de travail commune a permis de coopérer à l’édification de ce qui est appelé un « e-gouvernement ». La France a aussi nommé pendant cette période un nouvel ambassadeur à Hà Nội, Bertrand Lortholary, entré en fonction le 12 septembre 2016. On peut aussi souligner, pour les friands d’anniversaires, que le Vietnam et la Belgique ont fêté en 2017 quarante années de relations diplomatiques.
- Ph : Flickr - Lorenzoclick
ÉCONOMIE
Sur le plan touristique, l’année « APEC Vietnam 2017 » a certainement contribué à la visibilité du pays à l’étranger. Dès le 1er trimestre de 2017, on a enregistré une hausse de 29 % en glissement annuel des entrées étrangères. Pour les onze premiers mois de 2017, la hausse se chiffrait à + 27,8 % pour un total de 11,6 millions de visiteurs (GSO, consulté 5 décembre 2017). Au total, sur les 10 millions de touristes de 2016, 55 % des touristes provenaient de quatre pays : Chine (26,9 %), Corée du Sud, Japon et Taïwan. Le nombre de touristes chinois a atteint 2,7 millions de personnes en 2016, une augmentation de 51 % par rapport à 2015 (4). Les Européens aussi ont augmenté leur nombre, surement en raison d’une mesure édictée par le gouvernement vietnamien en juin 2015, annonçant que des visas ne seraient plus requis pour les courts séjours (15 jours) pour les ressortissants de cinq pays : France, Royaume-Uni, Allemagne, Espagne et Italie. La mesure a été renouvelée en 2016, puis à nouveau en juin 2017, jusqu’au 30 juin 2018. Au total, ces touristes représentaient moins de 8 % de tous les visiteurs en 2016, mais leurs nombres avaient tout de même augmenté annuellement entre 13,8 % (France) et 29,2 % (Espagne). Notons aussi qu’en juillet 2016, le Vietnam a été mandaté pour organiser le Forum du tourisme de l’ASEAN 2019. En juin 2017, le réseau étatsunien Warner Bros Television a classé le Vietnam au deuxième rang des destinations les moins chères et les plus belles du monde pour 2017, derrière le Cambodge (5).
- La baie d’Halong, phare du tourisme - Ph : Flickr - Ivo Verhaar
En 2016, le commerce total du pays a poursuivi sa croissance rapide – +7,0 % par rapport à 2015 -, poussé par les exportations, dont la croissance a presque atteint 9 %, même si cela représente un ralentissement très significatif par rapport aux années 2006 à 2012, alors que l’augmentation annuelle du commerce se chiffrait à plus de 20 % (sauf pour la catastrophique année 2009, -9 %). Toujours en 2016, les États-Unis restent le plus grand acheteur de marchandises vietnamiennes accaparant 20 % des exportations du pays, toujours au 28e rang mondial comme en 2015, devant la Chine qui en achète 14,2 % et le Japon, 8,2 %. Pour les importations au Vietnam, elles proviennent pour le quart (25,1 %) de la Chine et secondairement de la Corée du Sud (17,5 %). Sur ce plan, le Vietnam a pris le 26e rang mondial, une hausse de trois rangs par rapport à 2014, qui témoignait déjà d’une même avancée, maintenant devant l’Autriche, la Malaysia et la Suède (CIA World Factbook).
En 2008, le Vietnam s’est joint aux négociations en vue de l’Accord de partenariat transpacifique (APTP ou TPP en anglais). Une réunion des « représentants du PTP » a eu lieu à Hanoi en septembre 2014 et, après de nombreuses tergiversations en 2015, un accord a finalement été signé le 4 février 2016 à Auckland en Nouvelle-Zélande. Le 24 janvier 2017, dès le début de son mandat en fait, le nouveau président des États-Unis a signé l’acte de retrait de son pays de cet « accord ». L’accord ne pourra donc pas entrer en vigueur à court terme, car était nécessaire la ratification de pays représentant 85 % du PIB des douze membres. Entamées en 2012, les négociations avec l’Union européenne (UE) pour la signature d’un traité de libre-échange se sont poursuivies en 2013 et 2014. Les parties ont fini par buter sur la question des droits humains au Vietnam. En avril 2015, la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme a été soutenue par la médiatrice européenne, soutenant que la question des droits de l’homme au Vietnam devait être mieux évaluée par l’UE avant qu’un accord de libre-échange puisse intervenir (6). Un accord a été obtenu en décembre 2015 pour la signature de l’entente de libre-échange et le texte, qui fait l’objet d’un « examen juridique », a été rendu public par Bruxelles en février 2016 (Commission européenne). Lors d’une conférence réunissant les négociateurs à Paris le 1er décembre 2017, les participants ont insisté sur le besoin d’achever l’accord tôt en 2018 pour qu’il soit complété dans la même année.
L’économie du pays est bien stabilisée depuis la crise de 2008-2009 ; le taux d’inflation s’est complètement résorbé : 19 % en 2011, 9 % en 2012, 6,8 % en 2013, 4,1 % en 2014, 0,6 % en 2015, 2,7 % en 2016 (CIA World factbook). En 2016, le poids de l’agriculture dans l’ensemble de l’économie a poursuivi sa tendance constante à la baisse depuis 2011 : 20,1 % en 2011, 18,1 % en 2014, 17,4 % en 2015, et une estimation à 16,3 % en 2016 (CIA Worldfactbook). La main-d’œuvre du secteur primaire reste cependant la plus nombreuse avec une part s’établissant à 49 % chez les femmes et 45 % chez les hommes (chiffres de 2013 (7)) alors que les inégalités sont maintenant en croissance (croissance des revenus des riches et diminution de celui des pauvres), en grande partie en raison de la corruption rampante (8). Toutefois, selon le General Statistical Office de Hanoi, l’indice Gini au Vietnam est resté relativement stable, passant de 0,420 en 2002 à 0,436 en 2016, les inégalités étant les plus fortes sur les Plateaux centraux, probablement en raison de la cohabitation de Kinh, le groupe majoritaire (les Viets) et de nombreux groupes minoritaires.
Sur le plan énergétique, depuis 2010, le pays est redevenu un importateur net de pétrole, et en 2016, l’écart s’est creusé davantage entre la consommation et la production (figure 1). La raison est simple : d’un côté, la consommation quotidienne est en croissance rapide (multiplication par plus de six depuis 1990), croissance qui n’a connu aucun fléchissement depuis le milieu des années 2000, alors que de l’autre, la production a encore diminué significativement en 2016 par rapport à 2015. Après une hausse de 267 % en 2015, les importations ont connu une nouvelle hausse de 119 % en 2016 (figure 1).
- Le pétrole au Vietnam : production, consommation, exportations, importations - Tiré du site Internet : http://mazamascience.com/OilExport/
ENVIRONNEMENT
Sur le plan environnemental, le Vietnam a été de nouveau frappé par une pollution chimique, sur les côtes du Thanh Hoa cette fois, alors que certains villages ont connu des taux de mortalité de 70 % de leurs populations de palourdes. Cet épisode n’a pas été sans rappeler celui qui avait frappé les côtes du centre du pays en avril 2016, quand plus de 70 tonnes de poissons morts avaient été retrouvées en raison des rejets toxiques de la firme taïwanaise Formosa Plastics. La compagnie a offert 500 millions de dollars ÉU en compensation au début de l’été 2016 (9). En janvier 2017, onze officiels, dont l’ancien ministre de l’Environnement, Nguyen Minh Quang, ont été sanctionnés par le gouvernement, sans que les conditions en soient dévoilées (10). Les résidents n’ont cependant pas obtenu la permission de poursuivre la compagnie, ni à l’été – en août, c’était des pêcheurs du Nghe An, qui n’avaient pas pu recevoir de compensation (11) - ni en février 2017 quand les forces de l’ordre de la même province ont brisé une marche qui tentait de soumettre une poursuite contre la compagnie. Cette rebuffade et l’impunité des dirigeants de la province, qui avaient appuyé les arrestations de février, ont suscité de nouvelles protestations au début mars, et plusieurs marches dans plusieurs villes du pays pour demander au gouvernement de faire cesser les activités et d’expulser la compagnie du pays (12). Par comparaison, la même compagnie est poursuivie sans problème, pour des déversements toxiques survenus en 2017 sur les côtes du… Texas, aux États-Unis (13).
Aussi, à nouveau en 2017, le Vietnam a été durement touché par des catastrophes naturelles. Inondations, glissements de terrain et autres catastrophes se répercutent sur la vie et l’économie domestique des personnes touchées, mais aussi sur l’ensemble du budget de l’État. Pour les onze premiers mois de 2017, 390 personnes sont mortes lors de tels évènements, le total le plus élevé depuis les 700 décès de 2012. Depuis 2009, le nombre de ces décès a varié entre 145 (2014) et 700 (2012), pour atteindre un total de 2565 pendant cette période. Les dommages pour leur part ont été évalués à 53,2 trillions de dongs pour les onze premiers mois de 2017 (environ 2 millions d’euros), trois fois plus qu’en 2016, soit l’équivalent de 5,3 % des revenus du gouvernement pour la même période, le total le plus élevé depuis 2009 (14). Au total, entre 2010 et 2017, les dommages dû aux catastrophes naturelles ont été évalués à quelque 4,7 milliards d’euros. En décembre 2016, de très fortes pluies avaient causé d’importantes inondations et des glissements de terrain.
En octobre 2017, une dépression tropicale de plusieurs jours a résulté en de très fortes averses et des inondations qui ont causé des glissements de terrain sévères, plus de 60 décès et des dommages dans plusieurs provinces du centre et du nord du pays : Hoa Binh, Nghe An, Yen Bai, etc. Il faut rappeler que la forme des vallées, parfois très encaissées, favorise un ruissèlement très rapide et une accumulation des eaux dans les fonds de vallée qui peut faire monter le niveau des rivières de plusieurs mètres en quelques jours. Certaines ont d’ailleurs battu des niveaux record datant de 1985. Un mois plus tard, au moins 106 décès et des dévastations dans treize provinces touchant 400 000 personnes se sont ajoutés après le passage du typhon Damrey.
CULTURE ET SOCIÉTÉ
En 2016, le General Statistical Office (GSO) du Vietnam estimait la population du pays à quelque 92,7 millions d’habitants (15), une augmentation de presque sept millions depuis le dernier recensement de 2009, quatrième depuis la réunification officielle du pays en 1976. Le prochain recensement est prévu pour 2019 et un premier atelier préparatoire et de consultation organisé conjointement par le General Statistical Office de Hanoi et le Fonds pour la population des Nations unies s’est tenu au début septembre 2017. En 2017, le taux croissance démographique du Vietnam serait passé pour la première fois sous la barre des 1 %, atteignant 0,93 % (16). Le nombre d’enfants par femme en âge de procréer a aussi poursuivi sa diminution sous le seuil de renouvèlement (2,1) : ce taux était de 2,3 en 1999 alors qu’il a été abaissé à 2,0 en 2009, à 1,85 enfant par femme en 2014, puis à 1,81, selon une estimation de 201 717. Plus d’un tiers (34,9 % en 2017) de cette population habite dans les villes, une hausse régulière d’entre 2,0 et 4,5 % selon les années depuis les 29,8 % du recensement de 2009 ; ces chiffres traduisent tout de même imparfaitement la géographie urbaine du pays, alors que le taux d’urbanisation se trouve sous la barre des 40 % dans toutes les régions sauf le Sud-Est, où se trouve Ho Chi Minh-ville qui stagne, avec quelques points à la baisse depuis 2015 (81,2 %). Le taux d’urbanisation se trouve même sous les 30 % dans quatre grandes régions du pays, n’atteignant que 18,3 % dans les montagnes et piémonts du nord (estimations de 2016 - GSO). La région sud-est (de 57,3 % à 63,0 %) et le delta du fleuve Rouge (de 29,3 % à 36,2 %) sont les deux régions qui ont contribué vraiment à l’urbanisation depuis 2009 (GSO Vietnam). Du côté de Hà Nội, de nombreux problèmes de planification et de corruption minent l’évolution urbaine (Labbé, 2017). Certes, les transports collectifs y ont été grandement améliorés, en nombre et en qualité, mais les Hanoiens doutent encore que le métro aérien verra bientôt le jour, même si sa construction (figure 2) est non seulement visible, mais aussi parfois ennuyeuse pour la circulation.
- Le « métro » de Hà Nội, en construction, 2017 - Ph : Steve Déry
Grande ville asiatique, Hà Nội ne parvient toujours pas à bien contrôler sa pollution de l’air. Selon un site (18) qui cumule des données un peu au nord du lac de l’Ouest (Tây Hô), entre la fin 2014 et la fin 2017, l’indice de pollution par particules fines (PM2.5 AQI) en temps réel aurait atteint des niveaux de pollution qui n’étaient pas bons 56 % du temps, dont 22 % du total à des niveaux « nuisible pour la santé » (11 %), « très nuisible pour la santé » (10 %) et « dangereux » (1 %). C’est peut-être l’une des raisons pour lesquelles le comité populaire de la ville a adopté en juillet 2017 une résolution visant à bannir toutes les motos de la région métropolitaine d’ici à 2030. Hà Nội comptait à ce moment environ 7,5 millions d’habitants, quelque 5 millions de motos et 500 000 automobiles (19).
Côté culturel, en mai 2017, le Vietnam a fait sa première apparition au Festival de Cannes, pour la 70e édition. Quatre films vietnamiens y ont été présentés et c’est Đạo Của Dân Ngụ Cư (ou L’ile des aubains) de la réalisatrice Hồng Ánh qui a été sélectionné pour la projection lors de la « Soirée Vietnam ». Le film avait ’ailleurs déjà remporté trois prix lors du Asean International Films Festival & Awards 2017, dont ceux de « meilleur film » et de « meilleur acteur » pour le rôle de Phạm Hồng Phước (20).
Notes :
1) Passages tirés essentiellement de McElwee (2017) https://indomemoires.hypotheses.org/tag/vo-quy.
2) Time : http://content.time.com/time/specials/packages/article/0,28804,1841778_1841782_1841794,00.html.
3) RFI : http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20160521-spratleys-vietnam-chine-polders-iles-artificielles-recifs-sable-terrestrate.
4) Le Courrier du Vietnam, 7 avril 2017 et GSO.
5) Le Courrier du Vietnam, 22 juin 2017.
6) https://www.fidh.org/La-Federation-internationale-des-ligues-des-droits-de-l-homme/asie/vietnam/accord-de-libreechange-
entre-l-ue-et-le-vietnam-la-mediatrice
7) Images économiques du monde 2017. Armand Colin, p.410.
8) http://www.theguardian.com/news/2015/apr/22/vietnam-40-years-on-how-communist-victory-gave-way-tocapitalist-
corruption
9) Guardian : https://www.theguardian.com/environment/2016/jul/01/vietnam-blames-toxic-waste-water-fom-steelplant-
for-mass-fish-deaths
10) Reuters : https://www.reuters.com/article/us-vietnam-environment-formosa-plastics/vietnam-names-and-shames-
11-officials-over-formosa-environmental-disaster-idUSKBN1611FA
11) Guardian : https://www.theguardian.com/global-development/2017/aug/14/vietnamese-fishermen-jobless-fishpoisoning-
battle-justice
12) VIETNAMRIGHTNOW : http://vietnamrightnow.com/2017/03/formosa-protesters-defy-police-threats/.
UCANEWS : https://www.ucanews.com/news/catholic-anti-pollution-protests-ongoing-in-vietnam/78577.
13) Florida Today : https://www.floridatoday.com/story/news/2017/08/02/formosa-plastics-sued-over-contaminantslavaca-
bay/526177001/.
14) Données disponibles sur le site du GSO.
15) Chiffres disponibles au 1er décembre 2017. La CIA estime quant à elle cette population à 96,2 millions d’habitants
en juillet 2017 (CIA Worldfactbook).
16) Selon le CIA World Factbook.
17) Voir note 16.
18) AQIVN : http://www.aqivn.org/fr/. Voir aussi le site suivant pour des prévisions quelques jours à l’avance, sur le
même modèle que les prévisions météorologiques : http://aqicn.org/city/hanoi/. Sur ce dernier site, on trouve des
données aussi pour Đà Nẵng et Ho Chi Minh-ville.
19) Le Soleil, 5 juillet 2017, p.21.
20) Courrier du Vietnam : https://lecourrier.vn/quatre-films-vietnamiens-seront-projetes-au-festival-de-cannes-
2017/407586.html