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VIETNAM - Retour sur l’année 2016-2017

VIETNAM - Retour sur l’année 2016-2017

15 octobre 2016 - par Steve Déry 
 - © Flickr - Tran. Bao
© Flickr - Tran. Bao
Hanoi (Ph : Flickr - Amy Thibodeau)

POLITIQUE

L’année 2016 était marquée par un « renouveau » politique au Vietnam. Dès janvier, les membres du parti communiste se réunissaient en congrès pour élire leur nouveau leadeur, de facto la personne la plus puissante du Vietnam, et la moitié des 16 membres du politburo. C’est finalement Nguyen Phu Trong qui a réussi à sécuriser un second mandat, alors que le Premier ministre Nguyen Tan Dung convoitait aussi le premier poste (1). Le congrès a aussi nommé dès lors Nguyen Xuan Phuc pour qu’il soit élu Premier ministre en avril par l’Assemblée nationale, devenant dès lors le n° 2 au pays. Il était jusqu’alors vice-Premier ministre. L’année a aussi vu la fin de la XIIIe législature (2011-2016) de l’Assemblée nationale vietnamienne. Le 22 mai 2016, 496 des 500 députés qui doivent représenter les différentes régions du pays à la XIVe législature ont été élus ; 19 ne sont pas des membres du Parti communiste, mais sont approuvés par le parti et deux étaient des « auto-nominés ». Avec « 99 % » de participation pour les quelque 67 millions de voteurs, on peut certainement y voir une crispation du parti alors que le nombre « d’approuvés -non-membres » élus était plus du double (42) lors des élections précédentes, qui avaient aussi vu 4 « auto-nominés » élus à l’Assemblée nationale (2). Aussi, pour l’élection de 2016, seulement 11 des 162 personnes qui voulaient se présenter comme « auto-nominés » ont vu leurs noms apparaitre sur les bulletins de vote ; deux d’entre eux ont été élus (3).

En 2015, les Vietnamiens avaient souligné le 20e anniversaire de la normalisation des relations diplomatiques survenue en 1995 avec les États-Unis. Pour cette occasion, en juillet 2015, le Secrétaire général du Parti communiste vietnamien, Nguyen Phu Trong, s’est rendu en visite officielle à la Maison-Blanche - reçu comme un chef de gouvernement, fait inusité -, avec comme préoccupation principale des discussions au sujet des interventions de la Chine en mer d’Asie du Sud-Est, appelée mer de l’Est par les Vietnamiens, mer du Sud par les Chinois, et mer de Chine méridionale par les Européens et Nord-Américains en général. Les Vietnamiens ont aussi souligné les 40 ans de la fin de guerre en 1975, tout comme les 70 ans de la déclaration d’indépendance par Ho Chi Minh le 2 septembre 1945, dans la foulée de la fin de la Deuxième guerre mondiale en Asie. Jour anniversaire national, le 2 septembre 2015, le président a prononcé l’amnistie de 18 298 prisonniers (4). Fin mai 2016, dans une tournée asiatique, c’était au tour du président Barack Obama lui-même de rendre la pareille à son homologue vietnamien, Tran Dai Quang, une première pour un président des États-Unis depuis 2006, principalement pour annoncer la levée de l’embargo des États-Unis sur les ventes d’armes létales au Vietnam, normalisant ainsi complètement les relations entre les deux pays. Obama a aussi appuyé le Vietnam dans ses démarches de reconnaissance territoriale dans la mer d’Asie du Sud-Est.

S’agissant justement de la mer d’Asie du Sud-Est, l’année 2016 a vu se poursuivre les confrontations sur plusieurs fronts, autant dans les iles elles-mêmes que sur le front politique international, alors que la Cour permanente d’arbitrage de La Haye (Pays-Bas) a débuté ses audiences en juillet 2015 au sujet d’un litige territorial spécifique entre les Philippines et la Chine, audiences auxquelles la Chine a refusé de participer. Ces audiences ont retenu l’attention toute l’année, en particulier au Vietnam, et la décision du tribunal est finalement tombée le 12 juillet 2016 : « Le tribunal juge qu’il n’y a aucun fondement juridique pour que la Chine revendique des droits historiques sur des ressources dans les zones maritimes à l’intérieur de la “ligne en neuf traits » selon le communiqué rendu public par les magistrats (www.rfi.fr). Reste à voir maintenant comment cela affectera les autres revendications dans la mer d’Asie du Sud-Est, et plus directement les relations entre le Vietnam et la Chine, qui n’a pas reconnu ce jugement.


L’espace maritime, enjeu diplomatique, économique, politique... (Ph : Flickr - Loi Nguyen Duc)

Coopération militaire ? (Ph : Flickr - US Navy)

La confrontation s’est aussi poursuivie directement en mer. L’Asia Maritime Transparency Initiative (AMTI), créé par le Center for Strategic and International Studies (CSIS) a décrit en mai 2016, sur la base d’images satellites très précises, l’état de la poldérisation et, plus gravement, de la militarisation des archipels des Spratley et des Paracels, les deux principaux archipels en litige. Dans son rapport, l’AMTI rapportait un total de 48,6 hectares de polders construits par les Vietnamiens sur différentes iles, petite superficie en comparaison des 1214 hectares (25 fois plus) construits par les Chinois uniquement depuis 2014 (5 hectares en janvier 2014, plus de 800 hectares en juin 2015), polders qui sont maintenant occupés par des installations plus ou moins civiles, plus ou moins militaires : phares, stations météorologiques, radars, possiblement des pistes d’atterrissage, lanceurs de missiles, et même une garnison sur l’ile Woody, dans les Paracels (5). Parallèlement, le Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI) a observé une augmentation unique du budget militaire vietnamien : +699 % entre les deux périodes quinquennales de 2006-2010 et de 2010-2015, destinés à 44 % (2011-2015) aux bateaux et sous-marins, alors que le pays passait du 43e au 8e rang des principaux importateurs d’armes au monde6. C’est un réarmement inquiétant dans une région où les habitants ont déjà beaucoup trop souffert de confrontations qui les dépassaient. La fin de l’embargo des États-Unis ne contribuera certainement pas à réduire ce poste budgétaire.

Dans un créneau beaucoup moins dramatique, en janvier 2015, une nouvelle loi sur l’immigration est aussi entrée en vigueur, visant à établir des politiques d’entrées et de sorties du pays plus claires, entre autres pour ceux qui font des affaires au Vietnam. Dans la foulée, en juin 2015, le pays annonçait que des visas ne seraient plus requis pour les courts séjours (15 jours) pour les ressortissants de cinq pays : France, Royaume-Uni, Allemagne, Espagne et Italie. À la fin juin 2016, les résultats étaient probants : une hausse de 13 % du nombre de touristes provenant de ces cinq pays au cours des neuf premiers mois de mise en place (7). La mesure a été reconduite jusqu’au 30 juin 2017. Cette hausse a très certainement contribué à celle plus générale de 21,3 % du nombre de touristes étrangers au Vietnam au cours des six premiers mois de 2016 : le nombre a atteint 4,7 millions, dont plus d’un million de Chinois ; en 2011, au cours de la même période, on avait recensé 3,0 millions de touristes étrangers (8). Notons aussi qu’en juillet 2016, le Vietnam a été mandaté pour organiser le Forum du tourisme de l’ASEAN
2019
.


Connectée ! (Ph : Flickr - Chris Golberg)

ÉCONOMIE

La création de la Communauté économique de l’ASEAN (AEC) le 31 décembre 2015 constitue probablement l’évènement économique d’envergure dans la région au cours des douze derniers mois. C’est un accord qui permet maintenant la libre circulation des marchandises, des capitaux et des travailleurs dans les dix pays de l’association, créée initialement en 1967 et à laquelle le Vietnam a adhéré en 1995. Avec la publication du AEC Blueprint 2025, l’ASEAN se donne comme projet de pousser davantage dans tous les domaines économiques, incluant la bonne gouvernance et la transparence, l’intégration des pays d’une région qui, avec ses 622 millions d’habitants, n’est plus vraiment un creux démographique entre l’Inde et la Chine, comme le décrivait le géographe Pierre Gourou dans les années 1960 (9). Pour le Vietnam, le défi est grand, mais s’inscrit dans la foulée d’une plus grande ouverture économique du pays, qui se poursuit depuis l’adhésion à l’OMC en 2006 et la signature la même année d’un accord avec les États-Unis permettant au Vietnam de bénéficier de la clause de la nation la plus favorisée. Signalons dans la même veine l’entrée en vigueur au 1er janvier 2016 d’un accord de libre-échange avec la Corée du Sud.

En 2014, le commerce total du pays a continué sa croissance rapide – +13 % par rapport à 2013 —, poussé par les exportations, même si cela représente un « léger » ralentissement par rapport aux années 2006 à 2012, alors que l’augmentation annuelle du commerce se chiffrait à plus de 20 % (sauf pour la catastrophique année 2009, -9 %). Mais la compétitivité du pays a un peu souffert des dévaluations des monnaies chez ses concurrents immédiats, l’Indonésie et la Malaysia. Le gouvernement a ainsi dévalué le dong trois fois en moins d’un an (juin 2014, janvier et mai 2015)10. Au début aout 2015, c’était au tour de la Chine de dévaluer le yuan, avec des effets potentiels à la baisse pour les exportations vietnamiennes vers la Chine. La Banque d’État du Vietnam a réagi presque immédiatement décidant d’une dévaluation supplémentaire de 1 % le 20 aout, ce qui représentait une dévaluation totale de 5 % pour 2015.

En 2008, le Vietnam s’est joint aux négociations en vue de l’Accord de partenariat transpacifique (TPP). Une réunion des « représentants du PTP » a eu lieu à Hanoi en septembre 2014 et, après de nombreuses tergiversations en 2015, dont sept rencontres sans succès dans les cinq premiers mois de l’année, un premier brouillon est rédigé en novembre. L’accord a finalement été signé le 4 février 2016 à Auckland en Nouvelle-Zélande. Mais à ce jour, aucun pays n’avait encore ratifié l’accord ; est nécessaire la ratification de pays représentant 85 % du PIB des douze membres pour qu’il entre en vigueur.

Les relations maintenant cordiales entre les États-Unis et le Vietnam se traduisent sur le plan économique. Ce dernier demeure le plus grand exportateur vers les États-Unis en Asie du Sud-Est (11). Au total, en 2015, le Vietnam occupait le 28e rang des pays exportateurs, une hausse de six rangs par rapport à 2014, dépassant maintenant l’Indonésie, et le 29e rang au chapitre des importations dans le monde, une hausse de trois rangs par rapport à 2014 (CIA World Factbook).

Pour les cinq premiers mois de 2016, les États-Unis ont accru leur position de premiers acheteurs de produits vietnamiens (14,6 milliards de dollars ÉU sur un total de 67,7 milliards, soit 21,6 %), devant l’Union européenne (28 pays ; 13,3 milliards), la Chine (7,6 milliards, en hausse de 18,9 %), qui a dépassé l’ASEAN (6,8 milliards, une baisse de 13,5 %) et le Japon (5,4 milliards, aussi à la baisse). Le Vietnam importait principalement de Chine (19,2 milliards de dollars ÉU sur un total de 80,7 milliards, soit 23,8 %, un total en baisse de 0,5 point de pourcentage par rapport à 2014), et de Corée du Sud (12,1 milliards en très forte hausse pour une deuxième année consécutive), de l’ASEAN (9,4 milliards) et du Japon (5,7 milliards) (GSO, 2016). Entamées en 2012, les négociations avec l’Union européenne (UE) pour la signature d’un traité de libre-échange se sont poursuivies en 2013 et 2014. Les parties ont fini par buter sur la question des droits humains au Vietnam. En avril 2015, la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme a été soutenue par la médiatrice européenne, soutenant que la question des droits de l’homme au Vietnam devait être mieux évaluée par l’UE avant qu’un accord de libre-échange puisse intervenir (12). Un accord a été obtenu en décembre 2015 pour la signature de l’entente de libre-échange et le texte, qui fait l’objet d’un « examen juridique », a été rendu public par Bruxelles en février 2016 (Commission européenne).

Bref, l’économie du pays se stabilise ; le taux d’inflation s’est complètement résorbé depuis 2009 (19 % en 2011, 9 % en 2012, 6,8 % en 2013, 4,1 % en 2014 et 0,6 % en 2015) (CIA World factbook). Enfin, pendant la première moitié de 2016, la valeur de la production agricole (agriculture plus forêts et pêcheries) a diminué légèrement en raison d’une baisse de 6,4 % de la production de riz pendant la saison hiver-printemps. Dans l’ensemble toutefois, le poids de l’agriculture reste relativement stable, entre 17 et 20 % du PIB, un poids qui suit une tendance légère, mais constante à la baisse depuis 2011 (20,1 % en 2011, 18,1 % en 2014 et 17,4 % en 2015), contre 39 % à l’industrie et 44 % au secteur des services (estimations de 2015, CIA Worldfactbook). La main-d’œuvre agricole continue cependant d’occuper 48 % des travailleurs (2012) alors que les inégalités sont maintenant en croissance (croissance des revenus des riches et diminution de celui des pauvres), en grande partie en raison de la corruption rampante (13).

D’une manière anecdotique, on peut noter qu’en juin 2015, l’Assemblée nationale a adopté une résolution relative à la construction du nouvel aéroport Long Thanh à 40 kilomètres au nord-est d’Ho Chi Minh-ville, dans la province de Dong Nai, aéroport destiné à désengorger celui de Tan Son Nhat, qui lui devrait atteindre sa capacité maximale dès 2017, et devenir à terme (objectif à long terme) le plus gros aéroport d’Asie du Sud-Est. Initialement prévus pour démarrer en 2015, les travaux de la première phase ne commenceraient au mieux qu’en 2019, si les souhaits du vice-premier ministre Trịnh Đình Dũng lancés en juillet 2016 pour accélérer le processus se concrétisent.

Sur le plan énergétique, depuis 2010, le pays est redevenu un importateur net de pétrole, tendance qui se poursuit en 2015 (figure 1). La raison est simple : d’un côté, la consommation quotidienne est en croissance rapide (multiplication par six depuis 1990), croissance qui n’a connu aucun fléchissement depuis le milieu des années 2000, alors que de l’autre, la production a diminué significativement depuis le pic atteint en 2005. La courte hausse de production entre 2012 et 2014 ne suffit pas à compenser la hausse continue de la consommation, qui a connu une progression en 2015, au point de faire augmenter les importations de 267 % (figure 1).


Figure 1 Le pétrole au Vietnam : production, consommation, exportations, importations .
Tiré du site Internet : http://mazamascience.com/OilExport/

ENVIRONNEMENT

Sur le plan environnemental, en avril 2016, un épisode dramatique s’est produit alors que des poissons morts sont apparus sur les plages de quatre provinces du centre du pays, ce qui a ému l’opinion publique et suscité une indignation généralisée, incluant des manifestations pendant environ un mois. Sur quelque 200 kilomètres de côtes des provinces de Ha Tinh, Quang Binh, Quang Tri et Thua Thien – Hue, ce sont environ 70 tonnes de poissons morts qui ont été retrouvés. Ce sont les rejets toxiques de la firme taïwanaise Formosa Plastics qui ont été responsables de ce désastre environnemental, social et économique ; car c’est le gagne-pain de plusieurs familles de pêcheurs qui a été ainsi détruit (14).

Une jeunesse pétillante (Ph : Flickr - Ben Africola)

CULTURE ET SOCIÉTÉ

En 2016, le General Statistical Office (GSO) du Vietnam estimait la population du pays à quelque 92,7 millions d’habitants15, une augmentation de presque sept millions depuis le dernier recensement de 2009, quatrième depuis la réunification officielle du pays en 1976. Les autres ont été tenus en 1979 (peu fiable), 1989 et 1999. La tendance à la diminution drastique de la croissance de population au cours des 25 dernières années se poursuit comme en témoignent les deux principaux indicateurs.
1) Le taux de croissance démographique oscille entre 1,05 % et 1,08 % par an depuis 2009, ce qui reste tout de même un taux de croissance élevé si l’on replace cette tendance dans les temps longs terme du pays ou de l’histoire du monde.
2) Le nombre d’enfants par femme en âge de procréer est passé sous la barre du seuil de renouvèlement (2,1) : ce taux était de 2,3 en 1999 alors qu’il a été abaissé à 2,0 en 2009 et à 1,85 enfant par femme en 2014. Plus d’un tiers (34,6 % en 2016) de cette population habite maintenant dans les villes, une hausse légère, mais régulière depuis les 29,8 % du recensement de 2009 ; ces chiffres traduisent tout de même imparfaitement la géographie urbaine du pays, alors que le taux d’urbanisation se trouve pleinement sous la barre des 30 % dans presque toutes les régions du pays, n’atteignant que 18,0 % dans les montagnes et piémonts du nord. La région Sud-Est est la seule qui poursuit son urbanisation rapide (63 % en 2014), au cœur de laquelle se trouve Ho Chi Minh-ville (82 %) ; gonflé par Hanoi et ses « excroissances » industrielles comme Haiphong, le delta du fleuve Rouge affiche un taux à la hausse avec 33 % d’urbanisation en 2014, alors que ce taux s’établissait à 29 % au recensement de 2009 (GSO Vietnam).

À Hanoi s’est tenu en mars 2016 le « 7th High Level Seminar on Environmentally Sustainable Cities », une initiative des 18 pays qui composent le East Asia Summit Environment Ministers Meeting. Dalat (ASEAN Certificates of Recognition, dans la catégorie « air propre – petites villes ») et Huê (Environmentally sustainable cities – ESC), avaient été honorées comme villes vertes en octobre 2014, lors de la 15e Réunion des ministres de l’Environnement des pays de l’ASEAN. Ha Long (2008) et Da Nang (2011) avaient déjà reçu de tels honneurs.

Dans le milieu universitaire, l’Université Nông Lâm d’Ho Chi Minh-ville, connue dans les années 1990 comme l’Université d’agriculture et de foresterie, a célébré son soixantième anniversaire en 2015 ; un bel accomplissement pour cette institution née « Collège d’agriculture de Blao » sur les Plateaux centraux en 1955. À l’automne 2015, le campus présidé par le Dr. Nguyễn Hay couvrait 118 hectares dans le district de Thủ Đức à Ho Chi Minh-ville et comptait quelque 20 000 étudiants au 1er cycle, 1800 étudiants à la maitrise et 79 au doctorat. Les célébrations ont culminé lors de l’accueil de la 3e « International conference on Sustainable Agriculture Food and Energy » (SAFE network) en novembre.

Sur une note plus triste, l’année aura vu aussi deux décès assombrir l’agenda culturel vietnamien. Il y a d’abord eu en novembre 2015 celui du compositeur franco-vietnamien Nguyen Thien Dao (1940-2015) (novembre), créateur entre autres de l’œuvre Koskom à Radio France en 1971 et de l’opéra My Châu-Trong Thuy à l’Opéra de Paris. Puis, en mars 2016, ce le rockeur Trần Lập (1974-2016), décédé d’un cancer à l’âge de 42 ans ; ce dernier avait été chanteur et musicien du groupe Bức tường de 1994 à 200616. Enfin, on peut ajouter aussi le décès en janvier 2016 de la tortue sacrée qui vivait depuis au moins 80 ans dans le lac Hoan Kiem à Hanoi.



Notes :
(1) BBC : http://www.bbc.com/news/world-asia-35418284.
(2) http://www.electionguide.org/elections/id/2766/.
(3) Tuoi Tre : http://tuoitrenews.vn/politics/34918/how-vietnams-national-elections-runs, et Time : http://time.com/4344416/vietnam-elections-independent-communist/.
(4) The Guardian : https://www.theguardian.com/world/2015/aug/28/vietnam-to-free-18200-prisoners-in-amnesty-but-no-political-activists.
(5) https://asialyst.com/fr/2016/02/24/radars-dans-les-spratleys-les-grandes-oreilles-de-pekin-en-mer-de-chine/
(6) RFI : http://www.rfi.fr/asie-pacifique/20160521-spratleys-vietnam-chine-polders-iles-artificielles-recifs-sable-terre-strate.
(7) Nhân Dân, 1er juillet 2016 : http://en.nhandan.com.vn/travel/item/4425102-western-european-citizens-continue-to-be-exempted-from-visa-to-vietnam.html.
(8) http://lecourrier.vn/le-nombre-de-touristes-etrangers-au-vietnam-saccroit-de-213-au-premier-semestre/309667.html
(9) GOUROU, Pierre (1964) L’Asie. Paris, Hachette.
(10) http://www.bloomberg.com/news/articles/2015-01-06/vietnam-weakens-dong-reference-rate-to-boost-nation-s-exports
(11) http://www.reuters.com/article/2015/07/03/us-vietnam-usa-idUSKCN0PD1ND20150703.
(12) https://www.fidh.org/La-Federation-internationale-des-ligues-des-droits-de-l-homme/asie/vietnam/accord-de-libre-echange-entre-l-ue-et-le-vietnam-la-mediatrice
(13) http://www.theguardian.com/news/2015/apr/22/vietnam-40-years-on-how-communist-victory-gave-way-to-capitalist-corruption
(14) Guardian : https://www.theguardian.com/environment/2016/jul/01/vietnam-blames-toxic-waste-water-fom-steel-plant-for-mass-fish-deaths ?
(15) - La CIA estime cette population à 94,3 millions d’habitants en 2015 (CIA Worldfactbook).
(16) http://indomemoires.hypotheses.org/22133.

Steve Dery
Professeur titulaire,
directeur du GERAC, Université Laval,
président de la Commission C.16-29 de l’UGI, sur Globalization, Marginalization and Regional and Local Response
steve.dery@ggr.ulaval.ca

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