À plat ventre sur une plateforme roulant au rythme du tracteur qui la tire, les bras tendus vers le sol dans une fente, Lucio Castracani tente d’attraper tous les concombres à sa vue. Doctorant en anthropologie à l’Université de Montréal, il s’est fait embaucher dans des fermes afin d’avoir un accès direct à l’univers des migrants agricoles. Amené par autocar depuis Montréal, le jeune homme a travaillé à leurs côtés comme journalier.
QUEBEC - Travailleurs agricoles
sans loisirs ni vie sociale
16 avril 2018 - par
Le Devoir