Partir ou rester ? À Kiev, la question est sur toutes les lèvres depuis le début de l’invasion russe. Si beaucoup d’habitants de la capitale ont rejoint le flot des quelque 3,5 millions d’Ukrainiens à avoir déjà emprunté les routes de l’exil, nombreux sont celles et ceux qui ont décidé de lui tourner le dos. De gré ou de force, les Kiéviens qui restent se calfeutrent dans leur appartement, suspendus aux assauts des Russes qui tentent inlassablement de forcer le verrou de la ville. Une vie rythmée par les bombardements, l’angoisse, la rage et l’espoir de jours meilleurs.
À Kiev, chez ceux qui restent
29 mars 2022 - par
Slate.fr