Dans la traduction, il est facile de se perdre. Parlez-en à Peter Klaus, professeur de littérature à la Freie Universität Berlin, à qui un éditeur allemand a demandé un jour de « critiquer » la traduction dans la langue de Goethe du roman Passage d’Émile Ollivier, romancier québécois d’origine haïtienne et « schizophrène heureux » à ses heures. « Dans ce livre, Normand, le héros, se promène “sur la Catherine”, relate l’homme rencontré mardi à Montréal avec la précision du détail qui distingue les passionnés. Vous, moi, nous savons de quoi il s’agit, mais le traducteur, lui, ne le savait pas et ça donnait en allemand quelque chose d’un peu, disons, lubrique. »
ALLEMAGNE / QUEBEC - L’homme qui fait rayonner la littérature québécoise
en Allemagne
2 mai 2017 - par
Le Devoir