Consigne :
Qui suis-je ? Qui vive ? Est-il vrai que l’au-delà, tout l’au-delà soit dans cette vie ? Je ne vous entends pas. Qui vive ? Est-ce moi seul ? Est-ce moi-même ?
(Géométrie, noir absolu,
enfermement et temps révolus)
Qui suis-je ?
Qui vive ?
Plus moi, à jamais le dedans dehors et le dehors dedans,
je me retourne,
j’ai choisi de m’occire pour devenir abstraction.
Ne pensez pas carré ni cube
pensez tesseract,
pensez à ce qui est en chacun et régit nos actions.
C’est cadeau,
ce cadeau pèse lourd et vous ne le voulez pas.
Moi entière sur un plateau,
sur pyramide de poussière, empreinte noir corbeau.
Trouvez ce qui est pur
je me permets ce sacrifice, parce qu’il est Beau.
En nous reste la peur.
Il faut chercher au cœur de la machine,
chaque cellule, synapse, artère, veine, tout ce qui achemine.
La mémoire génétique
a quelque chose à dire :
je ne veux pas être que peau.
En nous reste la peur.
Ce qui est vrai n’est pas tangible
alors je dois me décomposer
pour vous, en Spectacle
Je suis une aberration
Une structure dissidente
n’obéissant qu’à elle-même
En moi ne restera plus la peur.
La peur la plus antique est celle du noir absolu.