Une crise politique sans précédent traverse les deux régions anglophones du Cameroun depuis fin 2016. Les séparatistes organisent désormais des enlèvements spectaculaires d’enseignants ou d’élèves ; les affrontements avec l’armée se multiplient. La réélection du président Paul Biya en octobre, après déjà trente-cinq ans de règne, n’a fait qu’attiser des tensions aux racines profondes.
Déliquescence du pouvoir camerounais
30 décembre 2018 - par
Le Monde diplomatique