Née à Chisinau, en République de Moldavie, d’un père militaire, Elena a souvent changé de résidence. Enfance à Camenca, en Transnistrie, mais à cause de la guerre, installation à Soroca, dans le nord. Quelques années plus tard, direction Rezina, où elle a mené ses études au collège. Après l’examen final, elle se fixe à Chisinau pour une formation en Informatique et Langues Modernes Appliquées, à l’Université d’État de Moldavie.
Avez-vous vécu aussi dans d’autres pays ?
Non, mais je suis vraiment contente d’avoir un travail qui m’a offert la possibilité de voyager beaucoup en France. Lors de missions-clients, j’ai visité plusieurs fois les villes de Montpellier, Paris, Lille, Orléans et Lyon.
Comment avez-vous appris le français ? Est-il parlé par d’autres membres de votre famille ?
L’amour pour la langue française est un héritage transmis par ma grand-mère qui était professeure de français. J’ai étudié le français à l’école, ensuite à l’université et j’ai eu vraiment la chance d’avoir des professeurs qui sont allés au-delà du programme scolaire.
Et votre parcours professionnel ?
J’ai rejoint Pentalog en tant qu’ingénieur dans l’assurance qualité en 2006, peu après l’ouverture de l’agence de Chisinau. Moins d’un an plus tard, j’ai pris la tête de l’équipe QA, ensuite je suis devenue business analyste et puis manager de projets, où j’ai géré des équipes de 5 à 20 personnes. En même temps, j’animais des formations sur la gestion de projets et la communication avec des clients, j’étais aussi impliquée dans des audits internes des projets (gestion de procès et de bonnes pratiques). En mai 2016, j’ai repris la gestion de Pentalog Chisinau.
Vous êtes actuellement « customer success manager » : pouvez-vous m’indiquer ce que vous faites exactement dans votre travail ?
Dans cette fonction, je pilote le centre moldave de production. C’est ma responsabilité de définir et de mettre en place la stratégie de développement de l’agence, pour atteindre les objectifs de croissance organique, de rentabilité et de productivité.
Qu’aimez-vous le plus dans votre métier ?
C’est un domaine qui encourage la collaboration, la découverte d’autres industries afin de pouvoir livrer des solutions numériques. J’aime beaucoup toutes les opportunités qu’il offre, y compris les voyages, son rythme qui entraîne un développement constant des compétences. Je suis très contente que ce soit notamment à travers ce métier que je peux avoir un impact sur le développement de mon équipe et sur l’industrie IT de la Moldavie.
Quel a été le plus gros défi dans votre vie professionnelle ?
Être manager implique une collaboration constante avec les gens, et c’est vraiment un défi d’écouter et d’entendre leur opinion, partir de la présomption de vérité absolue et savoir se remettre en question, offrir un support continu pour le développement professionnel, avoir le courage de dire toujours la vérité avec un profond respect pour les réussites, aider l’équipe à définir son parcours et pivoter pour atteindre les objectifs. J’ai une admiration spéciale pour les managers visionnaires, pour le courage dont ils font preuve pour diriger leurs business dans des périodes incertaines, leur capacité à prendre et assumer des décisions.