Il avait une drôle de tête qui l’encombrait souvent, toute en dents et en sourire. Ajoutez ce besoin d’amour infini, cette émotivité à fleur de peau d’éternel anxieux, cette voix à la fois nasillarde et prenante qui s’était arrondie avec l’âge. Son répertoire inégal mais semé de perles tissa sa légende baroque entre deux pissenlits et trois cents poubelles. Disparu, Jean-Pierre Ferland, qui aura accompagné les pas de son peuple depuis l’aube de la Révolution tranquille.
Jean-Pierre Ferland, la mort du petit roi
30 avril 2024 - par
Le Devoir