Alors qu’ils avaient la possibilité de s’en débarrasser une bonne fois pour toutes, ils auraient choisi de le laisser peaufiner à leurs dépens, pendant sept années de plus, un modèle de gouvernement caractérisé par l’inertie, la paralysie, la négligence et l’abandon, qu’il a mis des années à institutionnaliser, sa marque déposée. En vérité, le Cameroun n’a jamais connu d’élections libres. Le temps électoral a toujours été un grand moment de viol aussi bien des individus que des consciences. Tel était déjà le cas vers la fin de la période coloniale lorsque le suffrage universel fut élargi aux indigènes. Tel est encore le cas aujourd’hui.
Le changement ne viendra pas des urnes
28 octobre 2018 - par
Journal du Cameroun