La Tunisie – berceau du printemps arabe et seul pays dont les manifestations populaires ont conduit à une démocratie durable – connaît sa crise politique la plus importante depuis les tensions entre religieux et laïcs qui avaient marqué le pays en 2013. Dimanche soir, à l’issue d’une réunion d’urgence au palais de Carthage, le président de la République Kaïs Saïed a démis de ses fonctions le Premier ministre, gelé les activités du Parlement pendant trente jours et levé l’immunité des députés, dans ce qui s’apparente à un coup de force institutionnel, le premier du genre depuis la révolution de 2011.
Le coup de force du président Saïed menace l’édifice institutionnel
27 juillet 2021 - par
L’Orient le Jour