Chez lui, au Togo, Radjoul Mouhamadou parlait la langue de sa mère, l’anoufoh, et celle de son père, le haoussa. Pourtant, il considère le français, comme « l’une de ses langues maternelles ». Pour lui, le français, celui sanctionné par l’Académie française, est une mère porteuse, ou la sœur aînée, d’autres langues, dont le québécois, dont elle ne finit plus d’accoucher.
Le québécois, un créole à part entière
12 avril 2022 - par
Le Devoir