« Lorsque je commençais dans la profession, il n’y avait que deux ou trois journaux privés en presse écrite. Je trouve donc, en tant que partisan fieffé de la liberté d’expression et de la liberté de la presse, que c’est vraiment positif l’élan de création de médias qui existe au Mali. Cependant, toute abondance à son revers », déclare Sadou Yattara, doyen de la presse malienne. Cette abondance pose aujourd’hui le problème des conditions d’accès à la profession. La régulation en cours, les actions de formation, qui souffrent de l’absence de l’école tant attendue, et la menace des réseaux sociaux, désormais érigés en médias, tels sont les enjeux auxquels fait face une presse malienne qui cherche ses marques.
MALI - Réguler, innover, se professionnaliser ou mourir ?
médias
20 août 2017 - par
Journal du Mali
