Dans les rues de Dakar, ils sont une présence que l’habitude a rendue invisible. En haillons, la peau boursouflée par la gale, une boîte de concentré de tomates vide aux pieds pour recueillir l’aumône, ils sont les « talibés », ces enfants mendiants affiliés pour la plupart à une daara, une pension coranique. Si le phénomène est connu du public, les conditions de vie de ces enfants le sont moins.
« On se fait battre jusqu’à ce qu’on croie mourir » : le calvaire des enfants talibés
16 juin 2019 - par
Le Monde Afrique