Douala est un aimant détraqué. Une métropole saturée dont la crainte première est de perdre son pouvoir d’attraction. Le bien-être de ses habitants, dont le nombre ne cesse de croître dans une ville qui continue de s’étendre, n’a jamais été érigé en priorité. Porte d’entrée et de sortie du Cameroun, mais aussi du Tchad et de la Centrafrique, qui profitent de ses installations portuaires, la capitale économique du pays s’est construite en aspirant les migrations en provenance de toute la région. A Douala, on vient pour réussir, avec de grandes ou de petites ambitions.
Pour continuer de rayonner Douala contrainte de se réinventer
8 août 2017 - par
Le Monde Afrique