Comment gère-t-on la mort de "l’autre" ? De celui ou de celle que l’on considère différent, étranger, et qui parfois est rejeté ? La France est-elle toujours capable d’accompagner jusqu’au bout les gens qui vivent ou qui passent sur son territoire ? Dans un moment où les identités se figent, où chacun renvoie l’autre à l’ailleurs, que fait-on de la mort ? Quelle hommage rend-on ? Refuse-t-on toute dignité au défunt ? En longeant la frontière Est, en passant de Strasbourg à la Côte d’Azur, on se rend compte que les expériences diffèrent. Peut-être parce que les histoires et les moment ne sont pas les mêmes.
Dernière demeure
8 octobre 2017