Là-bas a pourtant ressemblé un (petit) peu à ici le temps d’un week-end. « J’ai l’impression d’être à Beyrouth », ont confié à L’Orient le Jour plusieurs Libanais résidant dans la capitale française et ayant été témoins samedi de la colère des gilets jaunes. Le déferlement de violence verbale et physique, les voitures en feu, les Champs-Elysées saccagés, la désorganisation générale, l’esprit communautaire des frondeurs sont autant d’éléments qui donnent l’impression de passer, toutes proportions gardées, d’une rive à l’autre de la Méditerranée.
Démocratie en péril ?
3 décembre 2018 - par
L’Orient le Jour