Un petit cahier rouge est posé à côté de Hamadoum. Quand il regarde l’une des pages griffonnées en français, les lettres se brouillent. Les mots ont perdu leur sens. « Je ne sais plus lire, tout est parti », regrette dans un murmure le jeune homme de 18 ans, en langue fufuldé. Trois ans qu’il n’est plus allé à l’école. Et la perspective de la rentrée scolaire d’octobre s’éloigne.
Des milliers d’écoles privées de rentrée à cause du terrorisme
24 septembre 2019 - par
Le Monde Afrique