Camille Laurin réussit tout un tour de force le 26 août 1977 : il obtient le feu vert de l’Assemblée nationale pour mettre en branle la plus importante réforme linguistique de l’histoire du Québec, et ce, moins de 10 mois après que le premier ministre René Lévesque lui eut confié la tâche de « corriger » la loi 22. « Le Devoir » a épluché les transcriptions des délibérations du Conseil des ministres pour raconter le combat de celui qui s’était plutôt mis à la tâche de « redonner confiance, fierté et estime de soi à un peuple qui tenait à sa langue, mais qui était devenu résigné et passif ».
La loi qui devait changer la vie des Québécois
27 août 2017 - par
Le Devoir